Ce n’est pas nouveau, notre plat pays regorge d’artistes plus éblouissants les uns que les autres. Il y a cinq ans, Tout Va Bien nous a laissé avec son sublime premier album Kepler Star. Après un EP de cinq titres plus audacieux sorti en 2017, Tout Va Bien nous revient avec un nouveau titre This Is How We Say Goodbye. Une voix pure et profonde aux notes ensoleillées. Découvrons le premier extrait d’un second album rempli de belles promesses.
Tout Va Bien, c’est l’histoire de Jan-Wouter, jeune malinois participant « pour le fun » à un concours organisé par Studio Brussel courant 2013. Devant choisir rapidement un titre à reprendre, il se tournera vers le plus grand de nos classiques, Ne Me Quitte Pas de Jacques Brel (rien que ça). On découvre alors une splendide version anglaise de ce titre mythique qui lui fera atteindre le podium du concours. Une voix et une guitare, il n’en fallait pas plus à Jan-Wouter pour combler le public, se faufiler sur le devant de la scène musicale belge et signer chez nos amis de Warner Music Benelux.
Un exil à Los Angeles plus tard, il nous propose en 2015 un premier album plus obsédant que jamais, aux notes aériennes et aux beats doux et variés. Le propulsant sur la scène du légendaire Rock Werchter et sur les planches de l’Ancienne Belgique, Tout Va Bien nous transporte dans son univers pop surplombé par des mélodies chaleureuses. Après un silence radio, c’est en 2017 que Jan-Wouter nous présente un EP ambitieux aux rythmes plus électroniques.
Il y a quelques jours, quelle ne fut pas notre surprise en découvrant This Is How We Say Goodbye, premier morceau du prochain album de Tout Va Bien. Après trois ans d’absence, on sent que Jan-Wouter a évolué musicalement et qu’est-ce que c’est beau. Plus épuré et plus simple que ses précédents projets, il nous propose un titre honnête au refrain accrocheur sur fond de trompettes et de violons qui nous fait switcher en mode repeat sans même que l’on puisse s’en rendre compte.
Toujours au premier rang d’un concert par amour mais surtout parce que je suis le plus petit. Je fais de la mélancolie mon principal outil.