Après les prolifiques King Gizzard and The Lizard Wizard, c’est au tour de sa majesté Ty Segall d’annoncer aussi son retour. Enfin … à cette vitesse là ce ne sont plus des retours mais plutôt des sorties permanentes. A ce sujet Phillipe Manoeuvre confesse à Purepeople :
Ty Segall, le dernier des indépendants, il est bourré de talent, mais pour s’en sortir, il est obligé de faire quatre albums par an et de mouliner dans les petits clubs.
C ‘ E S T D I T
Ty Segall, album éponyme, sera en effet le neuvième effort en autant d’années de ce maitre de la guitare. Monomaniaque musical, Ty Segall sait toujours surprendre son public. Garage-rock, rock psychédélique, fuzz, punk, lo-fi et même folk sont autant d’adjectifs applicables au panorama des oeuvres de cet hyperactif.
Évidemment avec Orange Color Queen l’artiste se pointe là où l’on ne l’attend pas. Véritable déclaration d’amour et de tendresse à sa reine aux cheveux oranges, c’est une douce ballade/berceuse que l’on découvre … L’ombre des Beatles flottant délicatement en arrière-plan.
Suite à cet extrait il déclare :
C’est une chanson d’amour pour ma petite amie, Denée. Je lui en ai écrit beaucoup, mais je pense que c’est ma préférée. Je voyage à travers le monde pour gagner ma vie et j’ai développé une légère peur de l’avion. Elle fait partie de ce qui me facilite les choses pour voyager. Surtout quand elle est avec moi. Elle a les cheveux oranges, c’est ma reine couleur orange. J’écris rarement des chansons comme ça, parce que c’est trop facile de sonner faux, mais celle-ci, je la trouve bien.
Epicurien musical des temps modernes, la découverte comme leitmotiv. Adule Matt Shultz, l’alternatif, Darwin et le rock qui dépote.