Une conversation avec TERRITORY à l’occasion de la sortie de Times, New Romance
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Auteur·ice : Chloé Lahir
30/01/2019

Une conversation avec TERRITORY à l’occasion de la sortie de Times, New Romance

On a rencontré Adrien et Martin, deux des quatre rêveurs de TERRITORY, avec qui on a discuté de Times, New Romance leur 1er EP qui sort demain dans les bacs ! On les avait découverts à l’occasion des Das Days en octobre dernier lors d’un live agité, depuis le groupe n’a pas chômé et a enregistré 5 titres qui raviront vos petites oreilles amatrices de nouveautés ! Un conseil : empressez-vous dès demain d’aller écouter ce divin EP de rock ambiant vaporeux qui ne cessera de vous bercer pour les semaines à venir. 

La Vague Parallèle : Pour commencer, TERRITORY pour vous c’est plutôt un groupe ou un projet ? Comment vous vous êtes formés ?

Adrien : On se considère comme un groupe ! En fait à la base, Martin et moi on jouait ensemble dans un autre groupe qui s’est essoufflé et comme on s’aimait bien et qu’on a les mêmes goûts musicaux, on a voulu remonter un projet ! Du coup on a regardé dans notre entourage et on a vraiment trouvé des copains pour monter le groupe.

Martin : C’est ça, il n’y a pas eu de casting ou quoi que ce soit. On a voulu trouver des mecs parmi les gens qu’on aimait bien pour que ça se fasse assez naturellement !

Adrien : C’est pour ça qu’on se considère plus comme un groupe à part entière. L’EP a vraiment été réfléchi avec la part de tous, même si chacun ramenait des trucs différents pour composer. On enregistre certaines choses, on les ramène puis ensuite on bosse vraiment la totalité ensemble, dans une dynamique de groupe. 

LVP :  Une rencontre Parisienne du coup ?

Adrien : Oui ! On habite tous à Paris mais on ne vient pas tous d’ici. On s’est rencontré dans des bars exactement (rires). 

Martin : On a tous bossé dans des bars en fait. On répétait la journée et on bossait le soir. Moi j’ai bossé au Sans Soucis, Alex le bassiste y bosse actuellement, Adrien bossait avant dans un bar à Strasbourg Saint Denis…

Adrien : Notre batteur aussi bosse dans la restauration. J’ai vu un meme sur Facebook l’autre jour où le mec associait “Musician” avec la phrase : « Forever working in the food industry », c’est à dire que quand t’es musiciens ou comédien, la restauration ça marche plutôt bien ! Donc voilà, c’est un peu le point de départ du groupe.

LVP : Pourquoi avoir choisi ce nom pour le groupe ?

Adrien : Je crois que c’est moi qui étais arrivé avec un nom, on voulait un truc fort et je ne sais pas, TERRITORY c’est plein de choses, ça peut être ta famille, tes amis, ta culture, tes goûts… On voulait vraiment un truc fort, un truc qui tabasse ! 

Martin : TERRITORY ça a une grosse symbolique. Ça peut être quelque chose de positif mais aussi négatif. On aime bien ce mot là et ce qu’il représente. 

Adrien : Ouais et c’est un peu souvent affilié à la guerre et en fait quand on a monté le groupe on voyait un peu la scène comme une guerre. T’y vas un peu la fleur au fusil quoi !

LVP : Quel est votre territoire de prédilection pour jouer ?

Martin : En termes de lieu on est souvent ici au Point Éphémère, on a aussi joué en France dans le Sud-Ouest, en Bretagne etc. Après du point de vue scène, studio etc, nous c’est peut-être plus la scène je dirais !

Adrien : Au final je ne sais pas, pour moi au début c’était plus la scène oui, parce que ça faisait vraiment partie de ce truc où on était 4 potes, on se marrait bien, et puis il y avait la scène et l’après scène surtout. Être avec tous les copains qui viennent au concert et aller boire des bières après, c’était cool ! Mais je crois que maintenant je préfère de plus en plus le studio.

Martin : C’est vrai qu’en fait on aime bien venir au studio ici, au Point Éphémère. On vient assez tôt, on met toutes nos idées en commun, on boit du thé ! (rires)

Adrien : Et puis chacun bosse pas mal chez soi. Maintenant que j’ai déménagé je me suis vraiment aménagé un petit studio et je commence vraiment à tripper. On aime bien se retrouver chez moi avec Martin pour maquetter, c’est cool. 

Martin : Et parfois ici avec les gars aussi. On vient assez souvent ici vu que les autres groupes sont libres que le soir. On essaie de venir 2 à 3 fois par semaine. 

Adrien : Ouais il y a tout le matos nécessaire ici, les gens sont sympas et en plus maintenant tu peux jouer à Mario Kart et au ping pong donc c’est super !

LVP : Comment vous définissez votre style ? 

Martin : C’est toujours une question compliquée celle-ci. Nous on aime beaucoup toute cette mouvance de ce qui s’est fait dans les années 90 au niveau du rock, une partie à Los Angeles, une autre un peu plus haut. Je n’ai pas envie de te dire rock indé puisque ça ne veut plus rien dire !

Adrien : Ouais mais même tous les mouvements qui sont nés en Angleterre fin 80, début 90. On est autant influencé par les Smiths que par Elliott Smith, les Stones Roses… On se retrouve dans plein de choses et même des trucs plus neufs comme Deerhunter qu’on aime beaucoup. Des groupes comme DIIV, Beach Fossils aussi ! En ce moment on revient de plus en plus vers ce qu’on appelle l'”alt rock”, toute cette scène un peu branlos qui fait des trucs assez simples mais super efficaces ! Times, New Romance sonne un peu comme ça mais peut être que le prochain EP sera peut-être un peu plus brut ! 

Martin : On aime bien les guitares, on utilise toujours un peu de delay, de la reverbe, on aime beaucoup tous ces sons-là. En ce moment on bosse déjà des nouvelles tracks qui sonnent un peu différemment mais on garde toujours notre patte avec des nappes de guitares, des nappes de claviers, des choses qui sont assez linéaires.

Adrien : Et puis je pense qu’il faut quand même essayer de trouver une nouvelle direction à chaque opus, sinon les gens s’en lasse vite !

Martin : En général c’est soit tu changes et on te dit que t’as vendu ton âme, soit tu ne changes rien et les gens disent que c’est toujours pareil ! (rires)

Adrien : Ouais voilà ! Après pour l’instant c’est toujours des EPs donc on verra bien quand on sortira un premier album mais je pense aussi qu’on est toujours en train de rechercher des sons. 

LVP : Vous parliez justement de cette période années 80/90, si vous deviez en choisir un artiste qui vous influence particulièrement, lequel vous choisiriez ?

 Martin : Moi je dirai Elliott Smith, je pense qu’Adri aussi. Depuis que je suis gamin je suis fan de ce mec qui est hyper torturé. Quand j’ai rencontré Adri, je me suis rendu compte que lui aussi adorait ce mec ! 

Adrien : Moi c’est vrai que c’est clairement une des écritures qui m’a le plus bouleversé dans ma vie !

Martin : C’est vrai qu’au niveau de la composition c’est juste un génie quoi ! Après là on parle un peu au nom de tout le monde mais je pense qu’Alexandre ou Pierre-Emmanuel qui ne sont pas là seraient d’accord avec nous, même si après on a tous des influences un peu diverses aussi.

Adrien : Complètement, c’est vrai qu’on a grave des influences qui divergent mais ça donne aussi plein de choses cool ! Après ce qu’on fait ne ressemble pas du tout à du Elliott Smith. On est en train de revenir dans des trucs un peu plus comme Heatmiser qui était le premier groupe d’Elliott Smith, vraiment des groupes un peu grunge rock années 80/90 mais oui ça a été l’artiste qui m’a le plus bouleversé et qui me bouleverse encore.

Martin : Il ne faut pas avoir envie de te suicider par contre. Quand t’écoutes du Elliott Smith, ne faut pas être border ! (rires)

LVP : Justement, quelles sont vos sources d’inspiration pour la composition ? Est-ce que Times, New Romance est l’EP de mecs romantiques ? 

Martin : On est très romantiques ! (rires)

Adrien : Ouais je pense qu’on l’est ! Au niveau des lyrics c’est sûr que ça parle beaucoup d’amour et de la relation entre un homme et une femme. C’est moi qui écris et je parle beaucoup de la relation que j’ai eu avec mon ex, avec qui s’est parti en vrille complet ! En fait à la base la première chanson que j’ai écrit c’était Vaccinated et c’était une lettre d’amour pour cette fille, qui n’en avait rien à foutre. Du coup j’étais un peu resté là-dessus et puis j’ai commencé à lire Fragments d’un discours amoureux de Roland Barthes qui parle de la personne en disant « l’autre » dans la relation, ça parle beaucoup d’amour à certaines étapes de la relation, comment on peut s’aimer et se déchirer etc. Ça m’a beaucoup inspiré.

Martin : Après chacun s’identifie dans la musique et les paroles. 

Adrien : Oui j’essaie de garder un truc assez ouvert en fait, premièrement pour ne pas que les personnes puissent se reconnaître. (rires)

LVP : En parlant de paroles, comment celles-ci interviennent dans votre processus de création ? Est-ce qu’elles viennent se poser sur votre son ou plutôt l’inverse ? 

Martin : On commence clairement par le son. Chacun ramène ses idées en fait ! Quand t’as un truc en tête, tu vas vite prendre ton IPhone pour l’enregistrer. Adrien le fait tout le temps, on le fait tous ! Donc voilà, chacun arrive avec un bout d’idée.

Adrien : Moi j’upgrade quand même, je fais des vrais tacks Logic et tout, je mets même de la reverbe sur les batteries ! (rires) Mais en effet ça part généralement comme ça ! 

Martin : Ouais maintenant on va chez Adri, on bosse des trucs, on maquette, ça dépend. Ça part de petits bouts de riffs de chacun qu’on tricote et après il apporte des paroles selon la couleur de la chanson, si c’est un truc un peu mineur ou majeur, un petit peu énervé ou un petit peu lancinant. Il fait selon son inspiration à l’écoute du son.

Adrien : Pour les paroles ça dépend vraiment de ce que je vie, de ce qui m’arrive et de ce que j’ai envie de dire tout simplement.

LVP : Et toutes ces chansons vous avez pu les expérimenter en live avant de les mettre dans l’EP ? Est-ce que ça a pu influencer par la suite votre manière de les enregistrer ? 

Adrien : Oui complètement ! C’est des chansons qu’on a depuis plus d’un an maintenant, qu’on a pas mal joué en concert. Il y en a même certaines qu’on jouait déjà quand on a fait notre petite tournée en 2017 en France et qui ont grave évoluées depuis. Et il y a quand même un truc hyper beau quand t’arrives et que tu vas en studio pour enregistrer c’est que même si t’as quasiment 80-85% de la chanson de sûr, t’as quand même des trucs qui peuvent bouger au dernier moment ! En fait, quand t’enregistres il y a tellement de facteurs qui font que parfois ça peut ne pas sonner, des trucs que tu trouves bizarre ou trop long et en live c’est carrément différent. Après par rapport au live on les a beaucoup condensées quand même, même si certaines arrivent à faire 6’30 ! 

Martin : Ouais on aime bien faire durer en live, après ça dépend de l’énergie. C’est sûr qu’on ne peut pas faire ça sur de l’enregistrement, ce qui est normal ! On ne peut pas faire des tracks si longues après ça devient vite chiant.

Adrien : Mais oui c’est vrai qu’on les a bien joués en live, on a pu les tester, et voir comment les gens réagissaient. On a pris notes de ce qu’on a pu nous dire après.

LVP : C’est vrai qu’il y a une énergie particulière dans vos lives ! Je vous ai découverts aux Das Days sur Paris et j’avais trouvé ça vraiment chouette avec une super énergie pour un concert plutôt intimiste !

Martin : Ah oui les Das Days ! C’était roots mais c’était marrant. Je pense que les gens étaient aussi bien bourrés à la bière donc ça a bien aidé. (rires) 

Adrien : En fait ouais Martin et moi on skate et on a beaucoup de potes du skate et vu que l’évènement était affilié au skate on avait pas mal de potes présents !

Martin : En plus c’était Adidas donc forcément il y avait plein de petits jeunes qui n’écoutent pas forcément ce genre de musique puisque dans le milieu du skate il y a un énorme retour au rap et du coup les gens ont été hyper contents qu’on apporte un truc un peu plus rock ! C’était vraiment bonne ambiance, on avait bien kiffé jouer là-bas !

Adrien : C’était trop marrant de voir des kids qui se disent que ça peut être cool d’avoir une guitare et d’en jouer quoi. A la fin il y a même plein de petits mecs qui sont venus nous voir pour nous dire qu’ils ont trouvé ça cool !

LVP : En parlant de skate j’ai vu que Volcom avait participé à la production de Times, New Romance?

Martin : Oui c’est Volcom qui a produit cet EP, d’ailleurs merci à eux ! 

Adrien : En fait on s’est retrouvé à jouer dans la Villa Volcom à Hossegor qui est le spot qu’ils ont pour tous les mecs qui ont des contests l’été. On s’était retrouvé à jouer à la roots sur le palier, ambiance bbq, avec des cups rouges à l’américaine etc. C’était trop cool ! On s’est retrouvé vraiment avec des super teams de mecs qui allaient surfer juste avant, avec qui on a trainé un peu avec boire des coups ! 

Martin : Et c’est White Lobster Records, le label qui s’occupe de nous, qui les connaissait et qui nous ont mis en relation avec Volcom ! 

Adrien : Du coup Volcom nous aime bien, on s’est lié d’amitié avec toute leur team ! Et voilà maintenant ils nous ont produit avec White Lobster Records et nous ont permis de sortir ce vinyle donc c’est assez cool !

LVP : Donc vous êtes condamnés à vous fringuer en Volcom à vie maintenant ! (rires)

Adrien : Ouais à fond ! (rires) Mais ils ont des trucs cool, on aura d’ailleurs des fringues sympas pour la sortie de l’EP à la release le 31 janvier aux Bains !

LVP : Si vous deviez faire découvrir votre EP a quelqu’un, quel morceau vous choisiriez ?

Martin : Moi personnellement ça serait le morceau qu’on vient de cliper, Late Night car je trouve qu’il nous représente bien. J’aime beaucoup comme il sonne, il est assez lancinant, assez sad. C’est un morceau que j’aime beaucoup de l’EP.

Adrien : Moi je dirais pareil. En fait écouter de la musique dans la rue en marchant ça m’a donné envie d’écrire une chanson qu’on écouterait uniquement pour marcher justement. C’est un peu l’histoire du clip. Ce genre de chanson qui te donne l’impression que le groupe joue que pour toi, qui te met vraiment dans une bulle. Tu ne fais pas gaffe aux gens, t’en as vraiment rien à cirer. Il y a vraiment des morceaux que j’écoute en marchant qui me touchent vachement et qui me donnent l’impression d’être fort tout seul dans la rue !

Martin : Tu sais ce film, The Trueman Show où t’es tout le temps filmé mais que tu ne le sais pas. On s’est tous déjà imaginé être filmé quand on marchait en écoutant de la musique. C’est hyper mégalo mais c’est très marrant ! (rires) 

Adrien : Ouais t’es dans ton trip. Et du coup c’est un peu ce qu’on voulait retranscrire dans un morceau un peu lancinant qui fait le temps de marcher d’un métro à l’autre. Ça serait le morceau qu’on choisirait pour faire découvrir l’EP. Ce n’est pas le morceau qui tabasse le plus mais c’est le morceau qui nous touche le plus.

LVP : Parlez-moi du visuel de cet EP, de ce qu’il représente pour vous et ce que vous voulez communiquer ? Je suis curieuse de savoir à quoi tout ça correspond ! Pourquoi cette couleur orange ?

Martin : Du orange ? C’est du jaune ! (rires)

Adrien : Alors c’est une couleur Pantone, on y a fait attention ! C’est un jaune orangé pantone on te donnera la ref tu verras ! Si tu veux peindre ta cuisine comme ça tu pourras tu vois ! (rires) Et en fait j’ai rencontré Edouard Spriet via Instagram. J’ai trop aimé ce qu’il avait fait auparavant, pas forcément des pochettes mais des visuels qu’il balançait sur son Insta. Du coup je l’ai contacté pour lui demander si ça pouvait l’intéresser de bosser avec nous pour une pochette et il a kiffé l’idée. Il a checké un peu les sons et ça l’a bien chauffé ! Et du coup on a bossé ensemble pendant 2-3 mois via des échanges de mails etc. On lui envoyait quand même des réfs parce qu’on voulait vraiment une pochette avec plein de symboles, un bout de texte etc. 

Martin : Il y a pleins de symboles, plein de petits trucs. On aimait bien un motif de fleur, un type de rose tu sais un truc un peu métallique… Une petite phrase qu’on aime beaucoup aussi, qui sera derrière nos T-Shirt… On te tend la main… Un serpent… Des petits cœurs, une chaine… Tu peux y voir tout ce que tu veux en fait. Tu peux même en faire un énorme rébus ! (rires)

Adrien : Chacun s’en fera sa propre idée.

LVP : Pourquoi ce choix de l’anglais tant dans les paroles des chansons mais aussi en termes de communication sur les réseaux ? 

Adrien : En fait à la base, écrire des paroles en anglais c’était clairement pour me cacher derrière la langue. Et après ça a été un pied de nez dans la communication sur Instagram ou sur Facebook car on a pas mal de potes qui nous suivent et qui ne sont pas forcément en France. Et puis j’ai eu un petit dégout aussi de ce retour au français, enfin je ne sais pas, à un moment dans la musique y a un truc un peu trop franco français où ça y est, tout le monde a découvert qu’on pouvait faire de la musique en français, à jeter des influences genre Marie et les Garçons des trucs comme et ça a fait tout un buzz de ouf ! Enfin voilà et en vrai j’ai toujours plus écouté de la musique anglaise et américaine ! 

Martin : Toutes nos influences viennent vraiment de là donc après c’est un parti pris quoi. Et ce projet sonne définitivement anglais, autant dans l’image qu’on veut donner que dans la musique qu’on fait. Je pense que si les paroles étaient en français, ça serait carrément un autre délire qui ne nous collerait pas à la peau.

Adrien : Moi je me sens juste carrément plus proche de cette culture. Et je matte Netflix en anglais aussi ! (rires)

LVP : Comment comptez-vous conquérir le territoire ? Comment vous vous projetez à la suite à cet EP ? 

Adrien : On a quelques concerts de prévus déjà après la release, qu’on annoncera un peu plus tard. Et là le nerf de la guerre pour nous ça va être de trouver un tourneur. Jusqu’à maintenant on a toujours fait ça un peu à l’arrache, mais en fait vu qu’on commence à avoir des bonnes dates, des trucs un peu cool, on aimerait bien avoir une force de frappe pour pouvoir accéder aux salles ! On a tellement de truc à s’occuper que si on doit encore s’occuper des salles ça va être galère ! On aimerait trouver quelqu’un qui soit chaud pour bosser avec nous et qui soit compétent, qui défende le groupe ! 

Martin : Après voilà on est aussi dans l’écriture d’un nouvel EP qui est en préparation déjà, le but serait de le sortir dans pas très longtemps avant la fin de l’année ! 

LVP : Et pourquoi un EP et pas un album si vous aviez matière à sortir pas mal de tracks ? 

Martin : Il faut être très mature je pense pour sortir un album.

Adrien : Non moi je pense qu’un album ça pourrait se faire, après il faut beaucoup de promo et tout pour balancer un album. Sortir un album qui passerait inaperçu ça me ferait un peu chier du coup je préfère qu’on sorte un autre EP qui va monter la sauce plutôt que se rétamer ! Du coup on attendra le bon moment pour l’album je pense. Et puis on va définir de plus en plus notre son, on a encore plein de choses à trouver avant de sortir vraiment un album.

LVP : Un artiste en particulier dont vous aimeriez faire la première partie ?

Adrien : Moi j’aimerai trop faire la première partie de Deerhunter ! 

Martin : On a fait la première partie de OMNI une fois, groupe dans lequel le bassiste de Deerhunter joue aussi et c’était super ! Donc ouais c’est vrai que Deerhunter on est très fans ! 

Adrien : Ou même Froth de Los Angeles ! Moi j’aimerai bien faire la première partie de DIIV aussi juste pour triper ! 

LVP : Pour finir, si vous deviez parler d’une découverte récente à partager ?

Martin : Duster !

Adrien : Ouais en ce moment on est à fond dans un album de Duster, un album de 98 qui s’appelle Stratosphere. Je ne sais pas trop comment décrire cet album. Les lignes de guitares et de basse sont juste incroyables. Sur la moitié de l’album il n’y a pas de paroles, il chante juste avec une toute petite voix fluette à certains moments, c’est vraiment la grosse claque qu’on a découvert !

Après moi je suis à fond dans The Clenears from Venus aussi en ce moment, j’aime beaucoup. Et dans les nouveaux on aime bien Launderaussi qui est un mec de Los Angeles.

Martin : Launder qui a sorti 2 EP je crois récemment, qui sont très bien ! 

Pour découvrir Times, New Romance en live, on vous donne rendez vous à la Release Party de TERRITORY qui aura lieu demain aux Bains !

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