| Photos : Hugo Payen pour La Vague Parallèle
Attendus dans la capitale depuis des mois déjà, c’est sous ces premiers rayons de soleil que The Blaze est venu faire trembler les murs de Forest National ce soir-là. Comme pas mal d’entre vous – à en croire l’événement passé sold-out en un claquement de doigt, La Vague Parallèle aussi était présente pour célébrer avec éclat, l’une des soirées les plus attendues de l’année.
Il est rare que la présentation des artistes dont on va parler dans les prochaines lignes ne doive pas se faire. Eh oui, on peut dire que The Blaze s’est fait un nom. Les quelques 8500 personnes présentes ce soir nous le rappelle. Une musique puissante, inséparable de ses visuels gorgés de sens, c’est ça que l’on est tous·tes venu·es chercher ce soir.
Avec plusieurs centaines de millions d’écoutes, une imagerie frappante, des shows à travers le monde et des morceaux incontournables comme TERRITORY, SHE ou encore leur récent EYES, le duo français fait incontestablement partie des groupes les plus en vogue du genre.
Imagine a place where no one can stop dancing
La salle se remplit rapidement alors que Canblaster, venu chauffer nos corps avant la grande messe, inonde la salle de ses productions fracassantes. Les premières têtes se balancent autour de nous. La soirée commence bien, et nous promet son lot de pas de danse passionnés.
Trente minutes plus tard, les lumières s’éteignent dans la salle proche de l’ébullition. Soudain, les premières notes de MADLY – ou plutôt son intro, The Poem, envahissent l’espace sous son jeu de lumière – grandiose du début à la fin. Une ouverture portée par leur dernier album en date, JUNGLE. On en a plein les yeux, et les oreilles.
Les sourires du premier rang se mélangent aux premiers déhanchés qui eux aussi semblent inonder la salle de là où on est. Comme quoi, ça restera toujours impressionnant de voir près de 8500 personnes danser à l’unisson dans une salle aussi grande.
La soirée continue forcément sur les sons emblématiques du duo comme le retentissant EYES et son refrain entêtant venu bousculer les décibels avec panache ; RUNAWAY, VIRILE ou encore l’éclatant PLACES suivent la cadence.
« You dance so well » résonne de plus en plus fort entre les murs de la salle. Des mots en raccord avec le moment, en raccord avec l’énergie inépuisable de la foule qui ne s’arrête plus de danser tandis que le temps, lui, s’est bien arrêté.
Pourtant, l’effervescence du moment touche doucement à sa fin à hauteur que les morceaux du duo s’enchaînent. Premier signal d’alarme : JUVENILE, issu du premier EP ayant propulsé les deux cousins sur le devant de la scène il y a maintenant sept ans. L’harmonie de ces milliers de corps ensemble semble arrivée à son apogée.
SIREN vient alors faire redescendre la pression, pendant quelques minutes seulement. L’intensité monte avant le grand final. Attendu toute la soirée, c’est sur TERRITORY que la soirée se clôture. On vous laisse imaginer le moment. Sans surprise, c’est l’étincelle. Forest National s’enflamme, nous avec. Les lumières se rallument alors et les applaudissements pleuvent. En guise de dernière danse, The Blaze décide de nous jouer MADLY, dernier morceau de leur nouvel album.
Et si les mots se voulaient être inutiles ce soir, ils ont rapidement laissé leur place aux déhanchés frénétiques de milliers de personnes. Les acouphènes, taches de bières et restes de semelles sur nos chaussures n’ont qu’à bien se tenir. Mission accomplie pour le duo, qui repart enflammer d’autres villes. Ayant elles aussi attendu trop longtemps.
Toujours au premier rang d’un concert par amour mais surtout parce que je suis le plus petit. Je fais de la mélancolie mon principal outil.
