Christine and the Queens, reine du Botanique
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Auteur·ice : Fanny Ruwet
05/10/2014

Christine and the Queens, reine du Botanique

L’événement était soldout depuis des semaines et les malheureux n’ayant pas leur précieux ticket se livraient à de sanglants Hunger Games devant l’entrée : on ne peut nier que le concert de Christine and the Queens était véritablement l’événement de la rentrée au Botanique.

Vers 21h, Christine (Héloïse, de son vrai nom) entre en scène accompagnée de 2 danseurs. Jeux de lumières, haussements d’épaules et premières notes de Starshipper : c’est le début d’un des plus beaux concerts que j’ai eu l’occasion de voir.

Du haut de son mètre 60 et derrière ses airs de grande timide, elle se révèle être une véritable bête de scène. Le show est calibré, minutieusement chorégraphié mais reste incroyablement sincère. Entre les morceaux, elle plaisante, apprend comment danser sur du RNB, explique qu’elle est “Un jeune homme qui rêve d’être Beyoncé” avant d’entamer la superbe IT, première track de son album. Le public est ébloui, impressionné tant par son osmose avec ses danseurs que par sa présence incroyable lorsqu’elle est seule sur scène.

Les morceaux s’enchaînent, Christine nous fait redécouvrir ses chansons (Half Ladies, Science Fiction, Ugly Betty, Paradis perdus..), loin d’être des copies conformes des versions studio. Le public la dévore des yeux, l’accompagne pour les refrains des titres phares Saint Claude et Christine, et se ravit des inédits : une transition à la Marvin Gaye et une reprise d’Amazoniaque d’Yves Simon.

Elle termine son set avec la magnifique Here, mais c’était bien sûr hors de question de la laisser partir si vite. Le Botanique la réclame comme jamais encore je ne l’avais entendu le faire. Elle revient, ravie, pour une délicieuse version acapella de Safe and Holy suivie d’un de ses plus beaux morceaux : Nuit 17 à 52. Elle quitte à nouveau la scène avant d’y revenir une dernière fois pour Chaleur Humaine. En partant, elle lance un petit “On s’appelle ?” à un public unanimement conquis. Oui, on s’appelle quand tu veux. Et surtout, reviens vite.

Crédit photo : Vincent Vanhecke.

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