|Photo : Elise Darjo/Purple Desk
Après plus d’un an à tracer les contours de ce qui pourrait devenir son premier projet en solo, tam passe le cap du premier single. Entre pop et indie sur les chemins de Mk.Gee, Saya Gray ou Elliott Smith, Light Grows laisse entrevoir un univers intimiste maîtrisé.
Se lancer, c’était enfin rendre son projet réel. Mais c’est aussi un gap souvent compliqué, surtout lorsque la musique est omniprésente dans son quotidien depuis l’enfance. C’est le cas de tam qui, après des années dans le système académique du Conservatoire, a fait ses premiers pas en tant que batteur dans divers projets : on a pu le découvrir aux côtés des Kids Return, MaMaMa ou encore avec le collectif Occupation Favorite. De quoi devenir malléable à toute situation, et surtout capable de s’autoproduire, de l’écriture aux arrangements, en passant par l’enregistrement et le travail sur les textures électroniques.
Avec ce premier single, tam nous invite à explorer son intimité en nous plongeant dans le récit d’une mésaventure amoureuse – avec ce que le sujet a de plus traditionnel : une rencontre, un début d’attachement, une rupture, une page à tourner. Mais derrière cette trame assez universelle se dessine peu à peu un mantra personnel.
« I’ll tell you when the light grows
Can you imagine how it flows
I hope you’ll see the night fall
Can you imagine how it glows »
Mais Light Grows dévoile surtout un univers sonore et visuel feutré, inspiré de l’esthétique des années 2000, porté par une production épurée et une écriture directe. Un titre qui inscrit tam dans la voie musicale ouverte par des artistes comme Mk.Gee ou Saya Gray, à la croisée des sonorités indie, pop et électroniques, mais sans pour autant étouffer sa proposition personnelle.
Si Tam reste encore discret sur ses projets à venir, une chose est sûre : on le retrouvera très bientôt. Et à La Vague Parallèle, on a hâte de découvrir la suite.
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