Deuxième EP très attendu pour les natifs de Nottingham. Cucamaras délivre ici Buck Rogers Time, à paraître chez Exag Records, offrant un paysage sonore séduisant et qui nous laisse penser que le post-punk a un bel avenir devant lui.
Les membres de Cucamaras balancent un nouvel EP abrasif, intitulé Buck Rogers Time. Cinq titres sortis sur le label Exag Records, abordant les thèmes du purgatoire et de la nostalgie. Alors qu’ils sortaient Cotton Wool en mars dernier, extrait de ce nouveau brûlot, les jeunes Anglais tentent doucement de se faire une place sur la scène rock britannique. “Dans beaucoup d’autres villes, comme Manchester ou Liverpool, tout le monde semble suivre un chemin linéaire”, expliquait Joseph Newton au NME. “Alors qu’à Nottingham, tout le monde fait tellement de choses différentes – il n’y a pas de son générique.” Il est vrai que Cucamaras s’essaye à d’autres paysages sonores, parfois plus ambitieux qu’à ses débuts. Le nerveux Greener Lands rappelle néanmoins les influences plus ou moins lointaines de groupes tels que Squid ou Italia 90. Une sorte de rappel qu’ils viennent tous du même berceau incandescent du post-punk.
Formé en 2019, Cucamaras est un peu un baby band qui a profité du confinement pour parfaire son son, toujours avec des racines indé profondes. Leur premier EP Soft Soap offrait une énergie folle et des morceaux enivrants qui leur valurent des acclamations de la BBC Radio 1, Clash ou encore le NME. Les kids jouaient plus tôt ce mois de mai au festival The Great Escape à Brighton (Royaume-Uni) et on ne peut que partager les pensées du frontman Joshua Hart, confiées au NME : “Now we’ve done all that, I have to just think about what’s next. It’s always about what’s next.” (traduisez : ‘Maintenant que nous avons fait tout cela, je dois penser à la suite. C’est toujours à propos de la suite.’) Alors, what’s next ?
Je passe le plus clair de mon temps à faire des playlists. Je ride aussi les océans.
