(Découverte) On a succombé à la beauté de Pabloe
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Auteur·ice : Charles Gallet
06/01/2019

(Découverte) On a succombé à la beauté de Pabloe

Oui, on le sait. 2019 est arrivé, trainant avec lui son lot de nouveautés et de projets excitants à venir. Mais janvier, c’est aussi l’occasion de regarder doucement en arrière et de parler de projets qui nous ont frappés en 2018. On aurait pu passer à côté et on aurait franchement été déçu : aujourd’hui, on a décidé de vous faire découvrir Pabloe.

Hey tu devrais vraiment écouter/lire/voir ça …” . On a souvent entendu cette phrase de la part d’amis et derrière ça il y a toujours un risque. Si un ami vous ouvre son univers et que vous ne le ressentez pas aussi intensément que lui, ça peut être douloureux pour la personne en face de vous. Alors quand une amie nous a poussé à découvrir le nouveau clip de Pabloe, c’est fébrile qu’on a appuyé sur le bouton play, se demandant où cela allait nous emmener. Heureusement, quand on connait bien ses amis, on peut leur faire confiance et c’est ainsi qu’on a découvert avec bonheur l’univers de Pabloe et son premier EP Sugar.

Derrière Pabloe se cache Quentin Munoz, chanteur et leader du groupe Alpes. Ce nouveau projet se présente donc comme une échappée en solitaire vers des contrées plus personnelles. Sugar se présente ainsi comme un nouveau chapitre de son aventure musicale, solitaire ou pas, le garçon s’offrant la liberté de modifier son set-up en fonction des événements et de ses envies. Musicalement, l’univers est déjà très affirmé. On y sent toujours ces pulsations psychédéliques, les vapeurs des Beatles planant ici et là. Surtout, on est face à un monde chaleureux, ostensiblement pop et lumineux. Le genre de musique qu’on écoute pour se réchauffeur le cœur. On y sent aussi l’envie de revenir à quelque chose de plus simple, presque naïf et enfantin. Une musique de sensations qui poussent l’auditeur à s’aventurer dans ses propres ressentis, à voyager au centre de ce qu’il ressent et de ce qu’il vit.

Mais ce besoin d’épure et de simplicité, pas de simplisme, n’empêche pas l’ambition. Ainsi, Pabloe se présente finalement comme un projet total, voué à explorer tous les prismes de la création. Si le faisceau principal reste la musique, ce qui l’entoure a tout autant d’importance. Chaque chanson est vouée à s’accompagner d’une vidéo en collaboration avec des artistes visuels, mais aussi des créateurs, des stylistes, des costumiers,… Si pour sa première vidéo Sweet Lion, il a donné carte blanche à ses amis Alpes, c’est entre les mains de la plasticienne Élise Le Garrec qu’il a laissé Sugar. En résulte une vidéo colorée, visuellement affirmée, qui tend par moment vers l’imaginatif Michel Gondry.

Avec un premier album prévu pour cette année, et des contacts avec des vidéastes ayant pour but d’offrir des écrins visuels aussi libres qu’ambitieux à ses titres, Pabloe nous impatiente déjà largement. En attendant, on ne peut que vous conseiller de vous jeter sur ce Sugar du plus bel effet qui garde le côté réconfortant du sucre sans vous faire prendre un gramme.

 

 

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