Le froid s’installe, les couleurs se ternissent et cette année les doudounes sont sorties bien plus tôt que prévu. Entendons-nous bien, le monde ne craint nullement la chute des températures actuelles, il anticipe simplement la vague de fraîcheur qui s’apprête à tomber le 4 novembre prochain, à Paris et ailleurs. En effet, Dinos s’apprête à nous faire apprécier, plus qu’à l’époque d’Imany, cette période taciturne. L’hiver est là.
Ce n’est plus de la chance, ça ressemble à du talent. Pour ce quatrième album, Dinos n’a plus droit à l’erreur. À l’image, Dinos punchlinovic, qui n’est autre que le jeune garçon qu’était le rappeur à ses débuts et en parallèle, le Dinos d’aujourd’hui. Celui qui nous a tant teasé ce quatrième album, qu’il nous livre le 4 novembre. Ce prélude fait le bilan de sa carrière avant de dévoiler Hiver à Paris. Passage devant ses disques d’or et de platine oblige, si c’était à refaire, il le referait. Pourtant, dans cette première pièce du puzzle d’HAP, l’artiste défait tout de même, froidement, tous les enjeux de son succès.
Regarde ce que j’ai fait de ma vie,
J’ai quitté l’école pour être disque d’or,
Je suis disque de platine.
Un projet qui se promet d’être plutôt introspectif, pourtant le rappeur a décidé de ne pas figurer sur la cover de l’album. La capitale française, toute de noir et blanc vêtue. Art simple, créé par Octave Marsal, le designer d’Hermès. Vous l’aurez compris, le ton y est. Une musique « honnête, vulnérable et brutale », un projet « intemporel », l’album « le plus froid » de sa carrière, assure le rappeur.
Sortez les briquets, les briquets.
