Il y a des sons que l’on découvre par hasard, et qui nous charment dès le premier accord. Ce fut pour notre part le cas de la lo-fi psychédélique de Lulu Van Trapp au printemps dernier. Maroquinerie, Point Éphémère, Espace B, Silencio, Canal Barboteur ou la guinguette de la Javelle, le groupe a depuis perfectionné son style tout au long de l’été.
C’est alors que l’automne approche à grands pas que Lulu Van Trapp revient avec une injonction à partir en voyage sans quitter ses draps. A mi-chemin entre la mélancolie de Mac DeMarco et la folie des Rita Mitsouko, Dormir plus pour rêver plus pourrait bien être le remède au métro bondé et aux réunions à 17h.
Pour ce qui est de l’ouïe : on reconnaît immédiatement la patte du groupe de Trappes. Une guitare solaire, une basse bondissante, des voix qui nous transportent quelques décades en arrière, le tout supporté par un synthé éthéré et une boite à rythme efficace.
Pour ce qui est de la vue : Juliet Casella, qui avait collaboré avec FAIRE pour le clip de SISI, est aux manettes. Par un astucieux collage d’incrustations et de 3D, le spectateur accompagne le guitariste dans une escapade aussi joviale qu’onirique, à découvrir d’urgence ci-dessous.
https://www.youtube.com/watch?v=YwDAP5xM5Mg
Petit, je pensais que Daniel Balavoine était une femme. C’était d’ailleurs ma chanteuse préférée.