First Shot : quand la folk brute et sensible de DREUW nous ouvre les bras
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Auteur·ice : Hugo Payen
07/11/2020

First Shot : quand la folk brute et sensible de DREUW nous ouvre les bras

Dans First Shot, la rédaction de La Vague Parallèle mise une pièce sur des artistes qui font tout juste leur entrée sous les projecteurs. Aujourd’hui, c’est la folk envoûtante de DREUW qui nous a fait chavirer.

On se souvient tous de son premier concert, son premier festival. Pour Andrew Burke, aka DREUW, c’était l’élément déclencheur. Après une après-midi dans la fosse de Glastonbury, il y a de ça quelques années, sa façon de voir la musique a radicalement changé. Il découvre alors le pouvoir qu’a celle-ci de connecter les gens entre eux. Ce n’est que lors de son arrivée à l’université qu’Andrew commence la guitare. N’étant au début qu’un simple compagnon de route, sa guitare se verra très vite devenir l’élément qui fait de DREUW le singer-songwriter prometteur qu’il est aujourd’hui.

Au travers une écriture pure, ce jeune artiste basé à Leeds, en Angleterre, continue d’exploiter sa musique pour communiquer avec honnêteté et réflexion sur ce qui l’entoure, pour dire ce qu’il ressent ou ce qu’il aimerait bien dire. En effet, dire les choses que l’on ne peut dire autrement que par la musique, DREUW en a fait son art. Il nous propose alors un voyage intimiste au cœur de ses expériences de vie, et ce, au travers d’une folk tendrement authentique.

Après plusieurs Live sessions Sofar Sound, c’est chez nos amis anglais de chez Mahogany que DREUW apparaît, à l’occasion de la sortie de son dernier titre en date, Heavy. Un live acoustique envoûtant, qui nous donne des frissons dès la première minute. Abordant les difficultés et les effets de la maladie mentale dans une relation et pour les personnes qui l’entourent, c’est un morceau brut et lourd de sens que nous propose DREUW. De par sa voix aérienne et pénétrante, Andrew nous procure des émotions fortes sur Heavy, véritable pépite qui peut nous rappeler la sensibilité de Bon Iver.

En mettant par écrit ses pensées les plus profondes, DREUW explore les hauts et les bas que peut avoir une relation, qu’elle soit avec nous-même ou les autres. Exprimant la découverte de l’amour et du vivre-ensemble en passant par l’anxiété et la pression de devoir faire tenir tout ça en une seule et même chose, c’est avec When Will You que DREUW nous ouvre les portes de son univers. Premier morceau de l’artiste, When Will You est un titre qu’il a écrit du temps où il vivait à Londres, ville immense qui peut vous absorber en un rien de temps, nous explique-t-il. En laissant entrer sa négativité, il finit par la laisser affecter ses ambitions, ses relations, sa santé.

Il est parfois bon de faire face à nos démons, et ça, DREUW l’a bien compris. Dans la sincérité la plus pure, Andrew Burke nous dépeint ses expériences, positives comme négatives, et nous rappelle à nos émotions les plus brutes. S’approchant de sonorités très envoûtantes, c’est une folk véritablement ensorcelante que nous propose DREUW. Pour les fans de Jason Vernon avant son apogée Bon Iver, de l’acoustique que peut nous procurer RY X, ou de la voix sensible de Matt Corby, on ne peut que vous inviter à aller écouter cette merveilleuse découverte qui, croyez-nous, ne vous laissera pas de marbre.

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