Focus : Les artistes à ne pas rater aux Paradis Artificiels 2/3
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Auteur·ice : Chloé Pasqualino
11/03/2019

Focus : Les artistes à ne pas rater aux Paradis Artificiels 2/3

Cette année encore, le festival itinérant les Paradis Artificiels revient prêcher la bonne parole de la musique cool dans la métropole lilloise. On est pas peu fier d’être partenaire de cette douzième édition qui s’annonce riche en bons concerts. Dans l’optique de cette collaboration, on a décidé de faire notre sélection des artistes à ne pas manquer. Voici la deuxième partie de notre focus.

Voyou – Théâtre de l’Idéal (29 mars)

On commence cette deuxième partie avec un artiste bien de chez nous. Voyou est un Lillois qui a décidé de se perdre sur les terres nantaises. Après un changement de nom et deux EPs qui ont confirmé que l’on savait très bien sur quel pied danser (les deux), Voyou nous a dévoilé en ce début d’année son premier et brillant album Les bruits de la ville. Il se raconte à l’intérieur des histoires pleines de couleurs, de lumière et d’espoir : car oui, la ville regorge de surprises. Ce gentil chenapan, dans le passé seul avec sa trompette et ses machines, se produit désormais sur scène en compagnie de musiciens et de chœurs féminins. On est persuadé que vous avez toujours rêvé de marcher sur la lune !

Bagarre – Zénith (30 mars)

Vous n’avez pas pu passer à côté de Bagarre l’année dernière. 12345, leur premier album, est sorti début 2018 et il n’est composé que de tubes. Si on devait choisir trois mots pour parler de leur musique, on dirait simplement musique de club. Et dans un club, il n’y a pas de leader : ils sont cinq et se passent chacun à leur tour le micro. Maîtres incontestés du pogo, ils se présentent aussi en fidèles serviteurs de la liberté. Bagarre fait partie de ce genre d’ovni qui se détache des autres groupes de la scène musicale française. On ne saurait donc que vous conseiller de les découvrir en action sur leur terrain de jeu préféré (la scène) si vous ne les avez pas encore vus.

Clara Luciani – Zénith (30 mars)

On pouvait l’apercevoir auprès de La Femme et de Nouvelle Vague. Pourtant, cette grande dame de seulement 26 ans avait plus d’un tour dans son sac. Après un unique EP à fleur de peau, la chanteuse a sorti en 2018 son premier album Sainte-Victoire, dans lequel elle transforme ses peines en consécrations. Sacrée révélation scène aux Victoires de la musique 2019, Clara Luciani saura à la fois vous faire pleurer et danser. Détrompez-vous cependant, plus de place à la détresse, elle pansera vos plaies à l’aide de sa classe naturelle et de sa puissance vocale. Bonus non négligeable : la Marseillaise a repris un titre de Metronomy en français et c’est une raison suffisante pour aller la voir jouer.

Vendredi Sur Mer – Le Splendid (26 mars)

Vendredi Sur Mer est une diva pop comme on en fait peu. Souvent parée de paillettes et de couleurs pastelles, la jeune femme a fait l’impasse sur les mots doux. Elle nous compte ses histoires emplies de mélancolie comme le ferait une slameuse. Pourtant, sa voix grave (qui suffit à elle-seule à baffer tous les abrutis qui jouent avec les cœurs) contraste avec des mélodies entraînantes composées par Lewis Ofman. Sur scène, elle est seule, et c’est très bien comme ça. Et si la chanteuse ne vous semble pas assez hypnotisante (on en doute), observez donc la beauté des corps en mouvement des danseurs qui l’accompagnent. Cette date sera également l’occasion de découvrir son morceau Chewing Gum !

Camp Claude – La Bulle Café (26 mars)

On a eu des difficultés à sortir de l’eau après les Swimming Lessons de Camp Claude. Le trio maintenant quatuor, mené par la douce voix de Diane Sagnier, nous berce d’une electro-pop élégante et chaleureuse. Perdus entre les claviers et les riffs planants, il est impossible de ne pas être charmé par la musique de Camp Claude, tant on se sent à la première écoute déboussolé par une aura presque mystique et pleine de charisme. Le deuxième album Double Dreaming vient de sortir, et on a carrément hâte de le découvrir en live (en petit comité intime, ce qui n’est pas plus mal) ! On est désolé, il va falloir faire un choix le 26 mars.

Johan Papaconstantino – La Bulle Café (28 mars)

Last but not least, Johan Papaconstantino se plaira à être votre guide de voyage. Passionné dès son plus jeune âge par les arts plastiques et par la musique, l’artiste a réussi à fusionner ses deux passions dans ce projet tout récent et plein d’inventivité. On ne saura pas mettre d’étiquettes sur sa musique, mais ce que l’on peut vous dire c’est qu’il mêle le rap aux sonorités orientales, un joli mélange qui a pour background la Grèce dont il est originaire et Marseille, sa ville natale. On peut aussi être sûr que vous aurez envie de vous lancer sur la piste de danse. Une véritable invitation au voyage, et cette fois ce n’est pas Baudelaire qui le dit.

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