Glints : “Je suis bien plus qu’un rappeur”
"
Auteur·ice : Jeremy Vyls
04/03/2020

Glints : “Je suis bien plus qu’un rappeur”

Glints, le moins rappeur des rappeurs, s’apprête à lâcher son premier album Choirboy, enfin. Après deux EP’s et après avoir fait ses armes seul sur scène, Jan Maarschalk Lemmens a déjà un regard lucide sur son parcours. Passé d’enfant de chœur à bientôt roi de l’Ancienne Belgique le 6 mars pour sa release party, il est bien décidé à mettre tout le monde d’accord. Le good guy le plus chill du plat pays s’est livré à nous sur sa vie de mec normal, sa coloc avec ses potes à Anvers et sa conception de la musique. Rencontre avec un garçon heureux.

© Photo : Paul-Louis Godier

La Vague Parallèle : Salut Glints ! Ça y est, ton premier album est presque sorti ! Stressé, impatient ?

Glints : Déjà, c’est marrant d’en parler parce que ça veut dire que les gens s’y intéressent, c’est tout bon ! Mais je ne suis pas vraiment stressé, j’ai juste l’impression d’avoir raté le réveil… En fait, le gros stress est derrière moi. Tu es stressé quand tu es en train de finir l’album : les morceaux, les mix, tout doit être bouclé. Mais maintenant tout est terminé, imprimé, c’est fini. Il n’y a plus de raison de stresser.

LVP : Tu voulais que Choirboy soit parfait. Il l’est ?

Glints : Bien sûr que non, impossible (rires) ! Le truc, c’est que j’ai sorti Bugatti et que tout ce bordel a commencé à marcher, d’une certaine manière (non pas que je sois devenu énorme, mais ça a marché). Je me suis dit que si je recommençais, on pourrait peut-être un peu forcer la formule, et encore, et encore… J’aurais pu faire 12 Bugatti, les mettre sur un album et en avoir fini avec ça. Ça aurait pu fonctionner, mais ce n’est pas exactement ce que je voulais faire.

Je voulais surtout raconter une histoire. Ça a commencé comme un album de rupture. Ensuite, comme j’étais en train de changer personnellement, j’ai senti que ma musique changeait aussi. C’est un peu ça l’histoire de l’album : retrouver un foyer, guérir (my god, je parle comme un hippie !) et construire un foyer avec mes potes. Pendant l’écriture, je percevais que les chansons de la deuxième partie de l’album étaient plus chaudes, plus organiques. Ce sont celles que j’ai écrites en dernier. Si je n’avais pas pris le temps d’évoluer en tant qu’humain, les morceaux n’auraient pas été les mêmes. Un album avec 12 fois la même chanson, ça ne m’intéresse pas.

LVP : Comment es-tu parvenu à articuler ces deux parties de l’album, les bangers vitaminés et les morceaux plus posés ?

Glints : Je l’ai toujours fait. Mon premier EP était un truc électronique très froid, le suivant était plus chaud, plein d’âme. Maintenant, j’ai enfin réussi à combiner ces deux côtés en un seul projet. Évidemment, c’est difficile à faire parce que les gens doivent sentir que c’est un tout, et pas seulement un ensemble de chansons mises les unes à la suite des autres. Voici ma vision des choses : un album peut être schizophrène, avoir deux personnalités. Il peut être bipolaire, tu peux avoir des hauts et des bas. Les hauts et les bas sonnent différemment dans mon cas, j’ai fait avec. Les moments profonds sont plus durs et plus sombres, ça carbure à la drogue et ce genre de choses (rires) !

LVP : Où as-tu puisé ton inspiration pour écrire les paroles de Choirboy ?

Glints : Dans un sens, c’est un album très personnel. Ça partait d’une idée très basique, la thérapie par le rap. Je n’aborde pas vraiment de sujets politiques (j’ai un point de vue très clair sur un tas de problématiques, mais j’ai juste senti que ce n’était pas le moment pour moi). Je devais juste raconter mon histoire, la rendre très personnelle. C’était ma façon de faire face aux problèmes que je rencontrais dans ma vie, en gros.

Parfois, tu écris des trucs et tu te dis “oh-oh, ça va faire du mal à quelqu’un”. Tu réalises que ça peut affecter des gens dans ton entourage. Sur l’album, je n’ai pas mis les chansons qui auraient pu blesser quelqu’un, mais elles ont existé ! Family Tree par exemple parle de mon grand-père. Et même s’il n’est plus en vie, il y a toujours la famille et je ne suis pas sûr qu’ils l’apprécieraient forcément… Si tu fais des trucs comme ça, tu dois juste être honnête. Si tu l’es, je pense que chacun pourra apprécier ce que tu fais à sa façon, j’imagine.

LVP : L’album se clôt sur Greatness, une chanson puissante émotionnellement. Ça parle de quoi ?

Glints : C’est l’une de mes préférées. C’est comme une ode à mes amis, à mon crew, à ce que nous avons construit ensemble, nous-mêmes. On a acheté cet ancien abattoir halal à Anvers pour en faire notre maison. On l’a baptisé Abattoir Anvers (en français dans le texte ; Glints et ses potes ont d’ailleurs officiellement lancé ce collectif il y a peu, NDLR), c’est un vrai lieu de création. J’y vis avec Yong Yello, qui a produit l’album, Iljen Put, qui fait les illustrations, Thor, qui fait la photographie, Faisal, DJ et producteur, et Pieter mon best friend forever. On était tous au plus bas dans notre vie et on s’est convaincu les uns les autres que ça n’avait pas à être merdique. On a commencé à travailler sur le projet, on s’est trouvé un endroit, c’est devenu une marque. Et maintenant, on a une putain d’énorme maison avec plein de studios (le gars qui fait les illustrations a un atelier, les gars de la musique ont des studios, le photographe a son propre studio de photographie) ! C’est ça notre bordel, mec ! On a créé tout ça, personne ne nous l’a donné. Greatness, c’est une sorte de “merci” à tout le monde. Avec ce slogan : “continuons comme ça, bordel !”

LVP : Tu as un univers bien à toi (tant dans ton son que dans tes visuels, en passant par ton sens de l’humour particulier). Les gens peuvent s’identifier à ton monde. Pourquoi penses-tu que ça marche ?

Glints : Pour moi, c’est vraiment important de travailler avec des gens que je connais. Par exemple, les clips sont réalisés par Glen Schrijvers, un très bon ami. J’ai d’abord bossé avec Benoît (Do Quang, aka A$IAN ROCKY). C’est aussi un très bon pote mais il est super occupé, et je suis super occupé ! Glen est très talentueux, mais il n’a jamais vraiment reçu sa chance. Je lui ai dit “Mec, c’est ton moment” et on a fait Lemonade Money. C’est marrant parce qu’on fait vraiment ça en famille, d’une certaine façon. C’est très gratifiant de grandir en groupe, je ne peux pas imaginer faire ça seul.

Les gens comprennent que ce qu’on fait, ce n’est pas une stratégie de relations publiques ou un truc opportuniste du genre “ce type a fait une bonne vidéo pour tel mec cool et tel autre mec cool, donc bossons avec lui”. Je me fiche de qui fait quoi, je veux juste qu’on fasse du bon boulot. Et impossible de travailler avec des gens que je n’aime pas. Je sais que chacun de mes potes a du talent et de quelle manière je peux les rendre meilleurs pour qu’ils créent des trucs personnels. Ensuite, la magie opère.

LVP : Quelle est la partie la plus importante dans ton processus de création : le studio ou le live ?

Glints : C’est difficile à dire, parce qu’il s’agit vraiment de deux étapes complémentaires. D’abord, tu es dans le studio et c’est presque comme un moment religieux : il n’y a que toi, parfois avec le producteur, tu essayes de saisir une énergie, une émotion… C’est un moment rien qu’à toi, comme si tu étais dans la chanson. Puis tu la mets en boîte et tu ne reçois un retour du monde extérieur que des semaines plus tard.

La phase 2 consiste à voir si ça marche en live. Si un morceau fonctionne vraiment, qu’il y ait 10.000 personnes même 10, tu peux dire si les gens ressentent ce que tu fais devant eux, c’est une connexion instantanée. Le studio, c’est tellement spécial, ça ressemble à quelque chose de spirituel (bien que je ne sois pas du tout religieux, c’est ce que je préfère). Mais le live suit de très près, parce que c’est un sentiment très bizarre d’être devant tous ces gens qui deviennent dingues grâce à ce que tu fais.

LVP : Pourquoi as-tu choisi d’être seul sur scène pendant tes concerts ?

Glints : J’avais l’habitude de jouer avec un groupe mais je me disais que c’était un peu facile d’être sur scène avec d’autres personnes. Puis j’ai décidé de sortir de ma coquille. Ce n’est pas que j’étais un mauvais interprète, mais ça fait une grande différence si tu es entouré sur scène : l’attention est divisée entre toutes les personnes présentes. Je me suis dit : “Si je le fais seul, je dois être intéressant pendant une heure”. Dans le hip-hop, c’est plutôt du style : un DJ, un rappeur, un hype man. Je me suis dit : “On s’en fout, lance-toi tout seul sur scène pendant une heure et on voit ce que ça donne”.

Et ça a très bien marché ! Je ne vais pas faire mes concerts seul pour toujours (mais ça va rester comme ça sur la tournée avec l’album). Je dois me pousser vers mes limites pour essayer d’atteindre une certaine excellence, selon mes critères. Je déteste les concerts de hip-hop où les types ne font juste que gueuler au-dessus d’un playback (mec, je n’ai pas payé pour cette merde) ! Les gens doivent pouvoir être énervés si je rate une phrase. Je veux qu’ils l’entendent si je déconne. Il faut qu’ils se disent : “Oh merde, il fait vraiment toute la chanson lui-même” (rires) ! Quand le public me voit débarquer seul sur scène, ils sont plutôt sceptiques. Je dois vraiment aller les chercher. Si ça merde, je ne peux m’en vouloir qu’à moi-même ! Si ça marche par contre, c’est le meilleur sentiment du monde ! Ouais, je suis une sorte de maniaque du contrôle !

LVP : Tu rappes avec l’accent d’un banlieusard de Londres. C’est quoi ta place dans le rap game belge ?

Glints : Je suis le mec bizarre (rires) ! C’est dingue parce qu’on a une scène de folie en Belgique. Il y a la partie francophone avec les Roméo, Caballero, Damso, Hamza (les meilleurs rappeurs de francophone sont belges) (rires), etc. Il y a la scène néerlandophone, le Zwanguere Guy, Yong Yello, etc. Et puis la scène anglophone, avec les DVTCH NORRIS, Rare Akuma, etc. tous ces mecs. Je suppose que j’appartiens à la scène anglophone, mais je suis le seul à le faire en brit twang, le pur accent britannique. C’est ça qui me rend bizarre ! Mes parents sont tous les deux flamands, mais ma tante vient de là-bas et on parle anglais depuis que je suis un foutu bébé ! J’ai beaucoup traîné là-bas en famille quand j’étais gamin, ça fait vraiment partie de moi.

Je suis aussi le mec bizarre parce que je suis un mec blanc de la classe moyenne… Et je chante ! Je chante tous mes refrains moi-même. En général dans le rap, si un refrain est chanté c’est par un.e invité.e, pas par le rappeur. Moi je suis plutôt du genre “je veux une voix féminine très soul” et je la fais moi-même ! Si ça c’est pas bizarre (rires) ! Après, j’aime aussi ce que font les autres (c’est pas comme si je pensais être meilleur). J’ai ma propre approche, inhabituelle, mais j’ai ma place sur la scène belge.

J’ai fait une petite série avec des titres que je n’ai pas sortis, Not A Rapper ; c’est comme ça que je me sens. En même temps, c’est ridicule de dire ça parce que je suis évidemment un rappeur. Je suis juste aussi un tas d’autres choses.

LVP : Tu sembles tellement éloigné de tous les clichés du rap.

Glints : Ce serait complètement ridicule de prétendre ça, parce que ce n’est simplement pas moi ! Je ne suis pas forcément le good guy (on fume beaucoup de weed et ce genre de choses (rires)) mais je ne vais pas parler de trucs de gros durs parce que c’est un combat que je ne gagnerai jamais ! Je ne serai jamais le rappeur le plus badass de la rue ! Je ne suis pas le style de rappeur qui invente des histoires de trafic de drogues et tout ça… Tout le monde s’en fout, surtout venant de moi ! J’espère juste que je suis un mec sympa, c’est en quelque sorte le but de ma musique, juste raconter la vie normale. Reste réaliste, pas de bordel de gangsta rap pour moi (rires) !

LVP : C’était comment quand tu étais gamin ?

Glints : À l’école, ça allait… Mais j’ai eu beaucoup de problèmes avec les professeurs (mais j’imagine que tout le monde a vécu ça) (rires) ! Je ne voulais jamais la fermer, je me faisais vraiment chier à l’école ! À un moment donné, je crois que j’ai convaincu les professeurs que ce n’était même pas la peine d’essayer avec moi… Je passais mon temps à dessiner en classe, c’était plus facile de me concentrer là-dessus. Le reste du temps, j’étais ce genre de gamin de merde qui, au milieu d’un exposé, prend la parole pour dire “ah non, tu racontes n’importe quoi” (rires) ! Du coup, les profs se sont juste résignés et j’ai pu dessiner pendant mes deux dernières années à l’école. Étudier n’était pas vraiment difficile, c’est juste que je me foutais pas mal de ce qu’on apprenait.

LVP : La musique a-t-elle toujours été présente ?

Glints : Tout a commencé quand j’ai intégré le chœur des enfants de l’opéra, vers 8 ans. Ça a duré jusqu’à 12 ans environ. Après, ils m’ont foutu à la porte, parce que j’avais bien trop d’énergie (rires) ! Je ne me fondais pas vraiment dans ce monde un peu trop propre sur lui… J’ai toujours su que j’allais faire de la musique. Il y avait toujours des groupes dans lesquels je jouais, je touchais à un tas d’instruments, j’écoutais de la musique tout le temps. Mon père avait une énorme collection de vinyles dans le grenier, mais je ne pouvais pas y toucher… Évidemment, si tu dis à un gosse “ne touche pas à ça”, tu sais ce qui se passe ensuite (rires) ! La musique a toujours été là. J’ai toujours voulu faire du hip-hop, mais ce n’était pas facile de trouver des gens qui voulaient en faire aussi parce que tout le monde était plus dans le rock.

LVP : Tu as fait un playlist pour l’émission De Twintig sur StuBru. Sigur Ròs, Frank Ocean, Chet Baker, Nick Cave,… Quelle diversité musicale ! Ce sont quoi, tes influences ?

Glints : Le truc, c’est que je n’écoute pas que du hip-hop (ce serait bizarre d’ailleurs). Si tu n’écoutes que du hip-hop et que tu en fais toi-même, tu commences à faire de la merde. Pour moi, c’est bien plus intéressant d’écouter Radiohead, de l’électro comme Burial, Four Tet, Mount Kimbie… Peu importe le genre, tu peux toujours reconnaître quelque chose de bon. Et Nick Cave, j’adore ! Il est hallucinant !

LVP : Tu as des coups de cœur musicaux en ce moment ?

Glints : Aujourd’hui, j’ai écouté la collab entre Kenny Beats et Denzel Curry, UNLOCKED, c’est de la bombe ! La voix de Denzel, mec, il est vraiment à un autre niveau ! Sur le chemin pour venir ici, je me suis remis un de mes classiques récents : Bandana, de Freddie Gibbs et Madlib. J’ai aussi pas mal écouté le dernier album de Daniel Caesar l’année dernière. Mais ça change tout le temps : je vais peut-être rentrer chez moi, me remettre The Roots et les écouter pendant deux semaines !

LVP : Parle-nous de tes collaborations sur l’album avec DVTCH NORRIS et Martha Da’ro.

Glints : Tous les deux sont des amis. Les deux morceaux sur lesquels je les ai invités abordent des thèmes très personnels. La chanson de DVTCH (Fear) parle de problèmes psychologiques, d’anxiété, de dépression. C’est son vécu, il se livre vraiment. Martha aussi, parce que Family Tree parle d’histoires familiales. Elle a écrit un couplet sur son père, et quand j’ai entendu ça pour la première fois, je me suis dit “shit, c’est puissant” ! C’est un privilège d’avoir deux personnes comme eux sur mon album.

LVP : Quand on regarde ton parcours, on se dit que tout allait de soi. C’était facile d’arriver là où tu es aujourd’hui ?

Glints : Non, pas vraiment. Je fais des études mais j’ai toujours su que c’était pour acheter ma liberté, en quelque sorte. Ce n’est pas très bien vu quand tu dis que tu arrêtes tout pour faire de la musique. Ce n’est pas facile de vivre avec quelqu’un qui est tout le temps obsédé par ce qu’il fait. C’est en partie ce qui a mis fin à ma relation avec mon ex. D’une certaine manière, c’est une vie très unilatérale. C’est le prix à payer. J’aurais pu bosser dans des trucs plus classiques mais j’ai choisi des jobs qui me laissaient du temps pour faire de la musique sur le côté. Tu te retrouves dans des trucs plutôt merdiques, à bosser la nuit, dans des bars, dans des magasins de fringues… Ce n’était pas facile, mais ce sont les mêmes problèmes que n’importe qui, j’imagine.

LVP : Ils ressemblent à quoi, les projets de vie de Glints ?

Glints : Je veux balancer une tonne de musique ! Ce que je veux vraiment faire maintenant : collaborer avec un tas de gens. Je veux aussi faire grandir notre collectif, Abattoir Anvers. En fait, j’aimerais juste pouvoir essayer différentes choses, quand j’en ai envie. Si un jour je sens que j’ai envie de faire une putain de pièce de théâtre, j’aimerais que les gens trouvent ça cool ! Pour le reste, si je peux faire de la musique pour toujours, ça me va. Pas besoin de chercher plus loin. J’ai dû bosser beaucoup sur le côté pour arriver jusqu’ici, maintenant je n’en ai plus besoin et c’est complètement dingue. Mon but, c’est juste que mon projet continue à grandir. Mais pas besoin que ça devienne le plus gros truc du monde. Et d’être heureux ! C’est assez simple, mec.

“Glints”, what the fuck ?

Ce nom, c’est vraiment une histoire barrée (rires) ! On était dans le public à un concert de Rustie, moi et mes potes, au festival de Dour. Pendant le show, un de mes potes a crié “Pump your fist, fucker !” J’ai trouvé que cette phrase bizarre sonnait bien, à cause de l’allitération avec les deux F. J’avais déjà quelques idées pour un nom, je voulais trouver un truc avec le mot “Glass”. Cette phrase m’a inspiré et j’ai fini par trouver “Glass Glints”. Ça sonne bien, bordel ! “Glints”, c’est ce qui apparaît quand tu frappes du métal sur une surface dure et que ça fait des étincelles, l’éclair. Mes potes étaient par contre formels : “Glass Glints c’est à chier, garde juste Glints”. J’ai bien fait de les écouter !


 

@ET-DC@eyJkeW5hbWljIjp0cnVlLCJjb250ZW50IjoiY3VzdG9tX21ldGFfY2hvaXNpcl9sYV9jb3VsZXVyX2RlX3NvdWxpZ25lbWVudCIsInNldHRpbmdzIjp7ImJlZm9yZSI6IiIsImFmdGVyIjoiIiwiZW5hYmxlX2h0bWwiOiJvZmYifX0=@