Les clips de la semaine #127
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Auteur·ice : Rédaction
27/06/2021

Les clips de la semaine #127

| Photo : ECHT! / Simon Breeveld

Les clips de la semaine, c’est votre rendez-vous du dimanche qui vous présente les sorties vidéos de nos musiques préférées. Composées avec amour et minutie par les oreilles de notre rédaction, ces compilations s’attèlent à vous partager chaque semaine le meilleur des Internets, faisant se côtoyer les grands noms du moment et les jeunes pousses de la musique. Découvrez les pépites qui nous ont fait chavirer le cœur et les rétines ces sept derniers jours.


Joy CrookesFeet Don’t Fail Me Now

Joy Crookes nous revient en force aujourd’hui avec la sortie de sa première chanson après un an d’hiatus musical, saluant avec beauté le début d’un nouveau départ. Lumineux et rafraîchissant à la surface, accompagné d’une ligne de basse addictive, Feet Don’t Fail Me Now est un titre résolument ironique dans lequel Joy aborde avec brio les nombreux pièges que peut provoquer le cyber-activisme. Un vent de fraîcheur qui s’accompagne d’un clip coloré aux effets vintage mettant en scène la jeune artiste britannique aux côtés d’acteurs représentant tantôt les pressions d’un monde ultra-connecté, tantôt la force que peut nous procurer le monde réel. Une esthétique remarquable pour un titre des plus incisifs.

 

 

Leon Bridges – Why Don’t You Touch Me

Après la sortie d’un premier single aussi dansant qu’envoûtant, tout droit issu de son prochain album Gold Diggers, c’est avec Why Don’t You Touch Me que Leon Bridges nous revient, et ce, avec la ferme intention de faire pleurer nos cœurs et émouvoir nos âmes. Un titre fort, accompagné pour l’occasion d’un sublime clip en deux parties réalisé par Jackson Tisi, où les souvenirs d’un amour éteint se chevauchent et s’entremêlent avec douceur au présent apathique de ces deux amants. Cette vidéo à l’esthétique cinématographique, véritable ADN de l’artiste, nous présente ainsi cet entrelacs narratif entre ces trois protagonistes luttant pour la survie d’une relation s’étant vue rongée par le temps. Une histoire qui prend alors place dans une version surréaliste de Gold Diggers, l’hôtel/studio d’enregistrement ayant inspiré Bridges pour ce qui s’annonce être à la fois un album des plus colorés, mais aussi des plus sensibles.

 

 

Lesneu – Est-ce de ma faute

Le projet mené par Victor Gobbé (ex-The Slow Siders) est de retour avec un joli clip. Intitulé Est-ce de ma faute, la vidéo scannée, découpée et montée par Lesneu nous offre une sorte de peinture animée, où les instruments clignotent lorsqu’on les entend jouer. Ludique et plutôt amusant ! Un peu plus d’un an après avoir sorti son premier album Bonheur ou Tristesse, c’est avec joie qu’on retrouve sa musique pop, entre sensibilité et minimalisme.

 

 

Giovanni – MISSILE QUATRE

Encore inconnu de la scène musicale belge, c’est avec ce premier titre percutant que Giovanni décide de se lancer aujourd’hui. Très tôt, le jeune artiste montois se met au slam et enchaîne alors les concours. Une expérience qui lui permet d’acquérir un flow et une assurance à toute épreuve. Après s’être cherché musicalement pendant près de trois ans, Giovanni semble aujourd’hui avoir trouvé sa direction artistique. Pour l’occasion, il nous offre en guise de mise en bouche un premier clip des plus travaillés, réalisé par l’œil avisé de Jeremy Adonis, jeune réalisateur bruxellois. Et si les paroles prennent alors tout leur sens grâce à la force des images qui l’accompagnent, c’est avec un plan séquence des plus explosifs que Missile Quatre se conclut. Un clap de fin qui semble marquer la promesse d’un futur brûlant pour Giovanni, si l’on en croit l’annonce d’un premier EP sous Hublot Creations dans le courant du mois de juillet. Affaire à suivre de très près.

 

 

Aquilo – Out in LA

Tout juste quelques semaines après la sortie de leur single Out In LA, le duo britannique nous dévoile ce fabuleux clip réalisé par Blake Temple. Et s’ils nous avaient habitués à une esthétique beaucoup plus sobre, flirtant avec ce côté cinématographique et mélancolique de leurs débuts, quelle jolie surprise ce fut que de voir le duo téléporté en plein cœur de cette miniature colorée. La vidéo de Out In LA développe alors la réflexion lyrique de la chanson sur les difficultés rencontrées par le duo à Los Angeles. En collaboration avec une famille de maquettistes, ils ont construit un village miniature très détaillé de leur ville natale de Silverdale, qu’ils utilisent comme représentation visuelle de leur troisième album à venir, dont la sortie est prévue plus tard cette année via AWAL.

 

 

SIZ – From The Sea To Your Mind

Près de deux ans après la sortie du diamant brut Liquid, Sylvain Palis, aka SIZ, est de retour avec un joli deux titres où les sons noisy ont cédé leur place à une dimension plus pop, plus nette, ce qui n’est pas pour nous déplaire. From The Sea To Your Mind est un single accrocheur aux arrangements propres et où la voix de Sylvain, noyée dans la réverb, révèle toute sa puissance. On ne se lasse pas d’écouter ce titre aux accents dream pop qui sonne d’ailleurs comme celui d’un groupe anglo-saxon ! Côté clip, Florent Wood Dubois sublime l’artiste à la chevelure de feu dans un clair-obscur hypnotique. 

 

 

ECHT! – 500gr

Les géniaux ECHT! s’offrent un chef-d’œuvre déjanté pour leur nouveau single 500gr. On attendait de nouveaux sons avec impatience et nous voilà servi·es ! 500gr est puissant, il n’y a pas d’autres mots. Il hypnotise par ses nombreux instruments qui se fondent dans des beats redoutablement abrupts pour nous mettre à terre au bout de seulement dix secondes. En parallèle de cette émulsion très particulière, on a affaire à un clip des plus fantastiques, à mi-chemin entre Inception et les vidéos Instagram de corps désarticulés, réalisé par Simon Breeveld. Le sensationnel est à l’appel pour le single annonçant leur nouvel album pour septembre 2021, plein de belles surprises du genre, on l’espère.

 

 

Montmartre – All The Same

Voilà un air qui va résonner tout l’été sur les terrasses de Montmartre et d’ailleurs ! Celui qui s’est glissé dans les oreilles du monde entier avec des remixes solaires de Bob Marley et l’Impératrice ou en produisant le dernier album de Bon Entendeur s’accapare désormais le devant de la scène. Chanteur, producteur, musicien, l’artiste est désormais au four et au moulin pour un hymne fédérateur, une french touch enjouée. Une polyvalence mise en lumière avec ironie dans un clip où Montmartre incarne tous les acteurs d’un tournage : rockstar mégalo, réalisateur sûr de lui, ingé son ou cadreur, tous au diapason d’une douce parodie de making-off. Attention, après une seule écoute, ce refrain risque de vous trotter en tête un bon moment.

 

 

Sarah Manesse – Little Flame

Un peu de douceur ? Premier titre du projet de Sarah Manesse, Little Flame prend la forme d’une ballade folk. Pourtant, elle résulte d’un véritable acte libérateur. Transformant les cendres d’une relation toxique en flamme créatrice, la chanteuse évapore ses démons en fumée. Conçu comme une échappatoire à son quotidien au théâtre, ce nouveau projet permet à la chanteuse de s’exprimer librement, sans artifices. Annonciateur d’un disque à paraître à la rentrée, Little Flame est un formidable départ. Vivement la suite.

 

 

Malik Djoudi feat. Lala &ce – Point sensible

Malik Djoudi fait son grand retour… Et ce avec une collaboration des plus excitantes ! L’artiste à la voix tendre et cristalline s’allie avec Lala &ce, rappeuse au flow incandescent, pour un nouveau titre Point Sensible, clippé à la Villa Romaine à Hyères. Délaissant ses machines pour un basse-batterie qui donne plus de corps encore à sa musique, Malik Djoudi annonce ainsi la sortie de son prochain album, Troie, à venir à l’automne prochain. De quoi nous mettre l’eau à la bouche en nous dévoilant une esthétique alléchante, avant de poursuivre cette aventure pleine de promesses.

 

 

Entropie – The Dancing Plague

Quelques semaines après la sortie d’un clip qui nous avait tapé dans l’œil, Entropie vient officiellement d’acter sa naissance avec la sortie d’un premier EP, The Dancing Plague. Le quatuor nous propose un véritable voyage temporel avec le clip du même nom, qui revisite à sa sauce un fait divers du XVIᵉ siècle dans lequel les habitant·es sont pris·es d’une irrésistible frénésie qui les pousse à danser jour et nuit, jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’un·e. On vous laisse le découvrir avec un petit disclaimer : le clip nous a fait le même effet.

 

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