Un bruit sourd, venant du sous-sol, attire notre attention. Comme alpagués par une force irrémédiable, nous suivons notre instinct et descendons les marches de l’Alimentation Générale. Ce qui partait comme une simple bière entre amis se transforme alors en concert effréné, le premier d’une longue série en compagnie d’Order89. Un temps pas si lointain, mais qui paraît d’une autre vie. Depuis, on a quitté les rockeurs sur un concert en extérieur aux décibels limités par arrêté préfectoral l’été dernier. Groupe live assumé, les rockeurs ont pris leur mal en patience et annoncent leur retour avec Gangster.
L’Ordre est mort, vive l’Ordre ! Le trio devenu quatuor assaille de nouveau les ondes avec ce nouveau clip annonciateur d’un album à venir le 2 avril. Produit à la maison, on retrouve d’emblée la signature sonore du groupe avec cette basse teintée de chorus, cette poésie noire qui émane de la voix rauque de Jordi et ce mariage de passion entre guitares résolument rock et textures industrielles. Pour citer Jordi, justement, on retrouve avec envie cette dualité entre “l’amour et la poussière” qui rappelle les soirées enfumées qui manquent tant.
Brutes, efficaces, les images de Layla Gras s’accordent parfaitement à la musique du groupe. Sorte de prolongement des visuels précédents, le clip reprend l’esthétique en noir et blanc du premier album et la fait évoluer vers un jaune abrasif, comme un sentiment d’urgence.
Gangster, extrait de l‘été des Corbeaux, fait office de teaser astucieux. On se donne rendez-vous le mois prochain pour en découvrir plus sur les quatre rockeurs au fil d’une interview que l’on a hâte de partager avec vous.
Petit, je pensais que Daniel Balavoine était une femme. C’était d’ailleurs ma chanteuse préférée.
