(Live Report) GOAT baptise le Cabaret Sauvage
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Auteur·ice : Rédaction
20/10/2016

(Live Report) GOAT baptise le Cabaret Sauvage

Accueillir GOAT au Cabaret Sauvage sonnait comme une évidence. Quel autre collectif  que le groupe suédois aurait pu saisir si bien l’essence de cette salle ronde, où la structure en chapiteau évoque autant les attributs d’un cirque que d’une salle de concert ? L’ambiance tamisée, les tables disposées tout aux extrémités du cercle renforcent l’idée qu’on va voir plus qu’un concert, un vrai spectacle.

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GOAT est une anomalie dans le monde musical, et c’est ce qui en fait tout son charme. Inutile de définir le style de ce groupe, si ce n’est qu’il tente et réussit le parfait syncrétisme musical. Guitares, djembé, et autre triangles s’accordent joyeusement dans cette douce transe auxquelles nous sommes appelés à participer. GOAT s’avance masqué (littéralement) , c’est à nous d’aller les chercher.

Dès les premières minutes du concert, nous savons à quoi nous attendre. Ne cherchez pas ici de structures classiques, GOAT nous propose une messe dont ils vont dicter tous les mouvements. Les deux chanteurs sont plus proches des incantations que des vocalises, et il ne manque réellement qu’un encensoir pour que poursuive la célébration.

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Si le dernier album Requiem (sorti le 7 octobre chez Sub Pop) est plus proche de la world music que du rock psyché, c’est toujours un voyage dont on ne sort pas indemne.

Pire encore, le rythme des chansons, longues sérénades où les guitares se distordent et les voix nous pénètrent nous font rentrer dans la danse. Et quand les classiques des premiers albums surgissent (Run to your mamma dans une version longue incandescente) la danse est le seul moyen d’exprimer nos sentiments.

Le reste du spectacle n’est qu’une montée vers les dieux d’une mythologie dont ce groupe est assurément le messager. L’association des deux guitares apporte une sonorité unique, la constance et la prégnance du djembé dans le concert est comme le kick d’une bonne chanson électro : totalement indispensable. Ajoutez à cela une ligne de basse pénétrante (Goatslaves, qui conclut le recueillement), et GOAT nous a encore emmené dans des contrées inexplorées.

Un voyage mystico-psychédélique qui ravira vos oreilles et enchantera vos sens. Preuve encore que le Mystère est décidément le mot de cette rentrée 2016

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