Dans Mosaïque, La Vague Parallèle explore les multiples aspects et facettes cachés de ses artistes favoris ou ses belles découvertes pour en dresser un portrait original, esquissé à petites touches. Aujourd’hui, c’est un moment spécial puisqu’on célèbre notre centième mosaïque. Pour fêter ça, on vous offre celle de Parcels avec les turbulents Anatole et Noah aux réponses.
Un morceau qui représente votre esthétique ?
Noah : Euh… Qui définit notre esthétique… Je ne sais pas pourquoi mais j’ai pensé tout de suite aux Bee Gees mais c’est tellement pas ça. Ma première pensée serait Staying Alive des Bee Gees mais c’est vraiment faux donc je ne veux pas dire ça. T’as une meilleure idée de chanson ?
Anatole : Je cherchais une réponse dans les paroles moi (chante Uptight de Stevie Wonder).
N : C’est quoi celle là ?
A : Stevie Wonder – Uptight.
N : Oh, prenons celle-là.
N : Je dirais You gotta love this city de The Whitlams. Tu te souviens d’eux ? Je pensais que j’étais le seul à les écouter.
A : Non, on avait une chanson par The Whitlams.
N : C’est un bon album, je crois qu’ils n’en ont fait qu’un.
Un morceau qui représente votre personnalité ?
A : Euh, trouve moi une chanson d’Elton John.
N : Ouais, du genre Hairsprays.
A : C’est laquelle qui fait (chante) … Don’t go breaking my heart ?
N : Ça le résume vraiment bien.
A : (continue à chanter)
N : Sa vie est une comédie musicale.
Un.e artiste ou une chanson qui vous a donné envie de faire de la musique ?
A : Il y a cette chanson sur l’album de Daft Punk, Random Access Memories. Celle qui fait (chante Beyond).
N : Oui, c’est ma préférée. C’est pas Motherboard ?
A : Ah non, c’est Beyond.
Un morceau plaisir coupable ?
A : T’écoutes plus de Drake, si ?
N : Non, je suis passé à autre chose… Tu veux savoir ce que j’écoutais comme plaisir coupable l’autre jour ? Je me suis réveillé avec une chanson de Maroon 5 dans la tête.
A : Oh non.
N : Je sais, je me suis réveillé et je faisais le petit déjeuner et j’étais en mode “Ok je vais le faire” et je la mets et je me suis senti tellement coupable, mais elle est tellement attirante.
Une chanson qui vous rend heureux ?
La sœur de Noah, qui vient de les rejoindre : Euh, c’est quoi que tu écoutais hier ?
A : Maroon 5 ? (Rires)
S.N : Non, Al Green.
N : Oh, Let’s stay together de Al Green. Elle marche à chaque fois.
Une chanson que vous écoutez en tournée ?
A : On écoutait du Johnny Cash récemment (chante Folsom Prison Blues).
N : J’écoute beaucoup un groupe qui s’appelle Loving. Pratiquement tous les soirs pour m’endormir. C’est vraiment de la musique apaisante, j’en écoute 30 secondes et je m’endors immédiatement.
Je ne suis pas sûr que ce soit un compliment, du coup.
N : Mais si pourtant ! Je veux dire, enfin non. Mais c’est vraiment apaisant (rires).
Une chanson récente que vous aimeriez avoir écrite ?
N : J’en ai une. Une chanson qui s’appelle Livin’ a Lie de Foxygen sur leur nouvel album. C’est le genre de chanson qui sonne vraiment classique.
A : J’ai écouté des morceaux de James Taylor récemment, et je sais que ce n’est pas récent mais il y en a quelques unes où je suis en mode “ugh”, c’est si simple que j’aimerais les avoir écrites.
N : Certaines sont super simples mais c’est difficile à atteindre. Du point de vue d’un auteur, comment il en arrive là ?
A : Oh, tous ses morceaux sont dans le même style.
N : Mais quand tu essaies d’écrire ce genre de chanson tu n’y arrives pas, mais si ça paraît simple.
S.N : Est-ce que ce n’est pas là la beauté d’une chanson simple, justement ?
N : Ouais, c’est l’art de la composition.
A : Il y a cette phrase en particulier dans un morceau de James Taylor qui dit “Ten miles behind me and ten thousand miles to go” et je me suis dit “c’est brillant”.
Un artiste avec lequel vous voudriez travailler ?
N : J’aimerais faire un bon jam avec The Lemon Twigs. Ce serait fun, et puis les rencontrer du coup. Avoir euh… c’est quoi son nom déjà à la batterie ?
S.N : Mets le à la place de Toto.
N : Ouais exactement. C’est ça le vrai but (rires).
Un groupe australien qu’il faut qu’on découvre ?
A : King Gizard & The Lizard Wizard ! Ils sortent un nouvel album en août… C’est genre le quinzième en… 3 ans ?
N : Allez écouter Imbibe aussi. Dédicace à mes potes Imbibe !
Une chanson pour danser avec ou sans toi ?
N : C’est quoi cette chanson à la fin de Napoleon Dynamite ?
A : Euh… Can’t he ? (Il la chante)
N : Live Forever ? (chante Forever Young) Oh non Forever Young ! C’est une valse lente, elle peut être vraiment triste ou très romantique.
A : Oh mec ils passent tout le temps ce morceau à la radio allemande, genre ils passent uniquement des morceaux des années 1980 ou avant.
N : C’est une chanson géniale.
(Anatole la chante)
N : C’est plus une valse.
(Anatole la chante différemment)
N : Ça fait jamais ça !
A : (rires) Ça fait jamais ça !
Une chanson pour combattre mon ennemi ?
N : Une chanson pour se combattre soi -même potentiellement.
A : Gesaffelstein (chante des sons électroniques). Pursuit ou un truc du genre, le deuxième morceau sur l’album Aleph.
S.N : Pour relâcher la pression.
Une chanson pour chanter toute la nuit ?
N : Peut-être un truc pour aller de minuit jusqu’au lever du soleil.
A : Ça va vraiment être compliqué à retranscrire tout ça.
N : Il faudrait mettre ça directement sur Soundcloud ou ce genre de truc.
A : Cette chanson de Canned Heat, elle est plutôt bonne !
N : C’est un bon morceau de fête mais pas trop rapide.
A : Oh voilà Patrick, qui se joint à nous !
Une chanson pour illuminer nos vies ?
N : Illuminer nos vies ?
P : Toutes nos chansons.
N : Allez Pat tu sors ! Il essaie toujours de faire notre promo. Pour illuminer ta vie, il faut partir vers un truc de Tower of Power, comme What is Hip ? ou quelque chose du genre.
La chanson parfaite pour un générique de fin ?
A : (Chante the Final Countdown)
N : J’aurais bien dit un peu de Billie Holiday. Ça résume bien l’ambiance fin de soirée ou dans le style.
P : C’est qui Billie Holiday ?
N : C’est qui Billie Holiday ?! De vieux standards du jazz mec.
A : Tu vois le genre dans les génériques de n’importe quel film de Quentin Tarantino il y a une sorte de confrontation à la Mexicaine (il chante).
Comme à la fin de Kill Bill ?
A : Ouais, carrément.
N : Tu n’as pas de nom à nous donner ?
A : Non, genre quelque chose avec “Tijuana” dans le titre.
N : Herbie… Herb Alpert ?
A : Ouais dans le genre mais plus Mexicain et sale.
N : Bah en vrai j’aime bien Herb Alpert on peut partir là dessus. C’est quoi déjà (chante un thème de trompette). Tijuana Taxi.
Futur maître du monde en formation.
En attendant, chevalier servant de la pop francophone.