| Photos : Alexa Viscius
À l’approche de son prochain album Tomorrow’s Fire prévu pour la mi-octobre, Squirrel Flower nous offre un troisième avant-goût palpitant avec Alley Light. Percutant et romanesque : bienvenue dans cet univers où se mêlent riffs endiablés et poésie raffinée.
Présente sur la scène musicale internationale depuis presque dix ans maintenant, c’est avec la sortie en 2020 de I Was Born Swimming qu’Ella Williams, de son vrai nom, s’offre le feu des projecteurs.
Sur son récent Planet (i), l’artiste originaire du Massachusetts nous dévoilait une partie d’elle peut-être plus vulnérable mais également plus épurée musicalement parlant. Une mise à nu cathartique dont Squirrel Flower a le secret depuis ses débuts.
Aux antipodes de son prédécesseur, Tomorrow’s Fire nous invite dans un univers tant bouillonnant que gracieux si l’on en croit ses trois premiers singles. Un virage artistique de l’acoustique à l’effervescence qui nous promet de très jolies choses donc. Qu’il s’agisse de When A Plant Is Dying, Full Time Job ou son tout frais Alley Light, Squirrel Flower nous parle de ses états d’âme de manière presque hypnotique et on adore ça.
À propos de Alley Light, Ella Williams explique : “Cette chanson parle de l’homme qui est en moi, de l’homme que j’aime ou de l’homme qui m’est étranger ». Sur son nouvel album, c’est bien cette notion d’étranger que l’auteure compositrice américaine a voulu mettre en exergue. À la manière de cette icône de Bruce Springsteen, véritable inspiration pour ce nouvel opus, Squirrel Flower se met le temps d’un instant, dans la peau d’un étranger. Des histoires tant singulières pour les uns que familières pour d’autres, que l’on a déjà hâte d’écouter.
Vous l’avez compris, encore un gros mois à patienter avant de se mettre la suite dans les oreilles. En attendant, on vous laisse profiter de ces trois petits bijoux rock qu’on ne peut s’empêcher d’écouter (très) fort à longueur de journée. De quoi vous chauffer avant son passage entre les murs de notre belle Rotonde (Botanique) le 16 novembre prochain.
Toujours au premier rang d’un concert par amour mais surtout parce que je suis le plus petit. Je fais de la mélancolie mon principal outil.