Nicolas Michaux enchante la capitale belge sous l’objectif de Bruxelles Ma Belle
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Auteur·ice : Flavio Sillitti
05/06/2021

Nicolas Michaux enchante la capitale belge sous l’objectif de Bruxelles Ma Belle

| Photo : Bruxelles Ma Belle

Vous savez déjà tout le bien que l’on pense d’Amour Colèresecond album de Nicolas Michaux. Une proposition folkrock organique et sincère, comme on n’en fait plus assez, et qui ponctuait notre confinement d’une dualité saisissante entre douceur et fougue. En septembre passé, le temps d’une escapade en terres natales (l’artiste étant actuellement basé sur l’île de Samsø au Danemark), sous l’invitation des sessions Bruxelles Ma Belle, Nicolas Michaux nous offrait une parenthèse suspendue, au pied de la Cathédrale Sainte Gudule, caressée par les rayons de la fin de l’été.

Huit mois plus tard, on découvre enfin ce petit bijou tant sonore que visuel, cristallisant la magie qui opère entre l’artiste et les frères d’arme qui l’accompagnent. “La musique est quelque chose qui se passe, et pas que l’on fait” nous confiait-il récemment, au cours d’une rencontre pleine de bienveillance et d’humilité. Et ce n’est pas cette session live qui dira le contraire.

L’occasion pour l’artiste d’origine liégeoise d’interpréter, en équipe avec son band The Soldiers of Love, sa ballade candide et légère Nos Retrouvailles ainsi qu’une version acoustique de The Long Black Veil, le conte fantomatique du grand songwriter texan Lefty Frizzel. C’est ensuite logé au cœur des hauts murs de la vénérable cathédrale bruxelloise qu’il interprète en solo acoustique son rêveur et berçant Harvesters. Un titre qui vous plongera l’espace d’un instant dans l’atmosphère paisible de Samsø, son éden insulaire, inspiration directe du morceau.

 

Réalisée par le vidéaste Manou Milon, la capsule est estampillée Bruxelles Ma Belle, plateforme ingénieuse qui fait se rencontrer la richesse architecturale des différents quartiers bruxellois et la finesse des talents d’ici et d’ailleurs. Des captations intimistes qui nous ont déjà offert pas mal de magie, à l’instar des sessions de Nilüfer Yanya à l’église Notre-Dame-De-Bon-Secours, Lous & The Yakuza posée à la maison du Roi ou encore Feu! Chatterton entre les murs de l’emblématique (et regretté) Hôtel Métropole.

Après un concert à guichets fermés au Botanique l’an passé, Nicolas Michaux sera de retour le 07 octobre prochain pour embaumer l’Ancienne Belgique de ses mélodies contagieuses et de sa sensibilité imparable.


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