(EXCLU) Pierō : quand L’Orage préfigure La Nuit Blanche
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Auteur·ice : Coralie Lacôte
01/02/2024

(EXCLU) Pierō : quand L’Orage préfigure La Nuit Blanche

Ne cessant d’explorer son univers créatif et ses métamorphoses, Pierō révèle L’Orage, premier extrait de La Nuit Blanche, annoncée comme la toute première collection Printemps-Été de Maison Pierō. Vous êtes perdu·es ? Soyez rassuré·es, nous aussi ! Et c’est sans doute ce qui attise davantage notre envie de découvrir la suite. Mais pour l’heure, place à L’Orage.

Le 8 janvier dernier, Pierō annonçait sur Instagram la création d’un projet audacieux et empli d’intrigues : la Maison Pierō. Empruntant à la mode sa terminologie, il semblait alors brouiller les pistes, à moins que ce ne soit l’indice d’une charte esthétique ou d’un principe créatif. Rappelons que Pierō tisse le fil continu de son ouvrage imaginatif. Comme un artisan peaufine quotidiennement son outil et travaille la matière, il explore les possibles et les perspectives d’un répertoire musical qu’il fait monde. Pour lui, la musique est un lieu invisible que l’on peut rejoindre quand on le désire et duquel la vie nous apparaît plus sensible. C’est ainsi du moins qu’il définit Maison Pierō. Pensée comme un espace hétérochronique et mouvant, elle a pour vocation de se métamorphoser au gré de ses évolutions créatives mais aussi des saisons. Et c’est ici que l’analogie de la mode prend tout son sens, puisqu’à son tour Pierō se lance le défi de nous présenter deux fois dans l’année une collection, c’est-à-dire « un petit monde qui tiendra dans une poignée de chansons ». Par ce truchement, nous serons invité·es à (re)découvrir sa Maison sous le prisme d’une nouvelle narration.

Si nous ne pouvons pour l’heure vous faire de plus amples révélations, nous nous réjouissons cependant de vous partager en avance L’Orage, prémices de la première collection intitulée La Nuit Blanche.

Instantanément, une évidence nous saisit : comme son homologue météorologique, ce titre matérialise un changement. Avec L’Orage, le musicien-funambule continue d’enchanter nos mythologies ordinaires mais sous une perspective nouvelle. Tout en gardant ce qui semblait jusqu’ici constituer l’ADN de sa musique, Pierō nous surprend par le traitement qu’il réserve à sa voix. Trafiquée, elle n’est plus sienne et devient impersonnelle, presque lointaine. Sonnant comme un présage ou un souvenir, on découvre ainsi le récit de deux amants qui, réveillés par la foudre au milieu de la nuit, refond le monde en regardant le plafond. Comme à son habitude, le musicien raconte une histoire dont la banalité devient poésie. Par sa mélodie, sa production et le traitement vocal, le titre revêt une dimension cinématographique et donne l’illusion que cette histoire pourrait être le fruit de notre imagination.

Paradoxalement, L’Orage annonce une première saison sans ombrage dont Pierō dissipera le voile de mystère le 27 mars prochain à la Nouvelle Ève (Paris).

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