Conversation avec Bad Nerves : “On aimerait bien se dire qu’on est le groupe le plus rapide”
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Auteur·ice : Chloé Merckx
27/02/2024

Conversation avec Bad Nerves : “On aimerait bien se dire qu’on est le groupe le plus rapide”

Pas facile d’être une rockstar en 2024 ! Heureusement pour eux, les mecs de Bad Nerves essayent de rester le plus loin possible de cette étiquette. Avec leur musique punk aux intonations pop, le groupe tente plutôt de décrocher le titre de “fastest band in the world” avec leur dernier single Antidote

Le 3 février dernier, le groupe se produisait à la Lotto Arena, à Anvers, en première partie de leurs compatriotes anglais Nothing But Thieves pour le fameux DCC World Tour. Avec des titres comme Wasted Days, Dreaming ou encore Can’t Be Mine, Bad Nerves a réussi à convaincre le public belge. Quelques instants avant de monter sur la plus grosse scène de leur carrière, Jon (guitariste) et Bobby (chanteur) se sont posés avec nous pour une conversation à l’image de leur musique : fun, rock and roll et sans prétention. 

La Vague Parallèle : Comment se passe la tournée jusqu’à présent ? 

Jon : Ça va, mais on n’a fait qu’une seule date pour le moment.

Bobby : Et c’était de la merde ! (rires)

Jon: Non c’était bien, mais le premier jour il faut toujours du temps pour s’habituer, et on a eu un problème avec une des guitares juste trente secondes avant de monter sur scène. Mais la foule était incroyable, tout le monde était super cool et on est vraiment reconnaissants de pouvoir être ici.

LVP : Et ça vous fait quoi de partager l’affiche avec Nothing But Thieves ?

Bobby : C’est super, c’est un chouette groupe et ils sont vraiment sympas. Ça fait plaisir de tourner avec des gens agréables, parce que ce n’est pas toujours le cas.

Jon : En plus ils viennent du même endroit que nous en Angleterre.

LVP : Essex? 

Jon : Oui c’est ça ! On a des choses en commun, on se connaissait un peu avant donc on n’a pas eu besoin de briser la glace pour cette tournée. Mais on est vraiment reconnaissants, ils auraient pu choisir n’importe quel groupe pour cette tournée et c’est nous qu’ils ont pris, ce qui est assez incroyable.

Bobby : Ouais quelle idée !

Jon : Grave erreur ! (rires)

LVP : Est-ce que vous diriez que l’endroit d’où vous venez a eu un impact sur votre son ? 

Jon : Non pas vraiment, nos influences viennent d’un peu partout. Il y a eu quelques bons groupes qui sont sorti d’Essex mais ce n’est pas vraiment un endroit où la musique prospère. Tu rejoins un groupe pour y échapper plutôt que pour t’en inspirer.

Bobby : Et en plus il n’y a pas tellement de lieux de concerts, il y a peut-être un festival sur toute l’année. Donc non, on s’inspire de quelques groupes anglais comme The Clash, mais notre truc c’est beaucoup plus les américains, les Ramones, et c’est à l’opposé de ce que tu trouves en Essex.

LVP : Vous semblez aussi avoir une fanbase grandissante aux Etats-Unis, et vous avez sorti la chanson USA. On dirait que vous avez une connection avec la scène américaine. 

Bobby : Oui c’est assez incroyable. Quand on a écrit la chanson ce n’était pas encore le cas, c’était plutôt quelque chose qu’on espérait avoir un jour que quelque chose qu’on avait déjà. Mais quand on est arrivés sur place, les concerts se sont bien passés, le public était super enthousiaste, c’était assez similaire à l’Europe de ce point de vue-là, les gens viennent pour passer un bon moment, même si iels ne savent pas qui tu es.

Jon : Et puis en tant qu’Anglais, faire une tournée américaine ça fait partie des rêves que tu peux avoir quand tu es dans un groupe. En toute honnêteté, on ne pensait pas que ça arriverait un jour, ça paraît tellement inatteignable. Donc d’aller là-bas et de réaliser que des Américain·es écoutent ta musique, tu te dis “waouw”. Parce que d’une certaine façon, iels ont déjà tout entendu, iels ont tellement inventé, mais iels adorent les Anglais. Iels disent toujours qu’iels veulent venir en Angleterre et on leur répond : “non ça ne vaut pas la peine” (rires).

LVP : C’est drôle parce que du point de vue européen, le Royaume Uni semble déjà être un endroit plein d’opportunités pour la musique. 

Jon : Ça l’est jusqu’à ce que tu essayes de faire des concerts avec ton groupe (rires). Je sais qu’ici on est sur une grosse tournée mais de manière générale les gens font assez attention à toi, en Angleterre c’est déjà génial si tu reçois un sandwich. On n’encourage pas vraiment les artistes. En Hollande il me semble que le gouvernement finance des salles de concerts, alors qu’en Angleterre il ne pensent qu’à les fermer. Donc c’est assez dur d’être dans un groupe au R.U., et surtout d’en sortir. C’est dur de jouer et surtout d’être payé. Après on a vraiment une chouette fanbase, mais avec toutes ces salles qui ferment, je pense que les gens pourraient perdre un peu espoir en la musique.

Bobby : Oui et qu’est-ce qu’on ferra une fois que toutes les salles seront fermées ? Parce que les groupes ne débutent pas dans des salles comme la Lotto Arena. Je me souviens avoir joué avec Nothing But Thieves avec un autre groupe dans une petite salle à Londres qui s’appelle The Social, qui ne doit pas être plus grande que cette pièce, avec les toilettes juste à côté de la scène, je les ai vu jouer là en 2011 quand personne ne les connaissait. Mais sans ces salles, Nothing But Thieves ne seraient pas arrivés là où ils sont maintenant, et nous non plus.

Jon : J’ai l’impression qu’en Europe, les gens ont plus envie de faire venir des artistes pour les festivals, et l’Angleterre ne rend pas la pareille.

Bobby : Non ils essayent de garder les gens en dehors du pays le plus possible (rires).

LVP : Vous avez récemment sorti le single Antidote, est-ce que vous pouvez m’en dire un peu plus ? 

Bobby : C’est rapide.

Jon : Trop rapide à jouer (rires). On ne l’a joué live qu’une seule fois, et puis on a fait un pacte, qu’on allait la jouer à chaque soundcheck de cette tournée pour la préparer. Mais c’est juste trop difficile à jouer (rires) et c’est de sa faute c’est lui qui l’a écrit !

Bobby : À la base c’était un peu une blague, mais elle s’est avérée être une assez bonne chanson, et maintenant on est obligés de la jouer.

Jon: En plus on en a fait un single ! (rires)

Bobby : On n’a pas assez réfléchi ! (rires)

Jon: En réalité c’est une de mes préférées, mais elle vient avec le calvaire de ne pas être capable de la jouer.

Bobby : On sait plus ou moins la jouer, mais ce n’est pas très propre. En tant que punk tu te dis parfois qu’un son un peu chaotique ça donne bien, mais avec cette chanson, à cause de la vitesse de la batterie qui sonne presque comme une boîte à rythme, cela ne colle pas vraiment avec ce côté bâclé punk donc le jeu doit rester serré. Pour nos autres chansons il y a un peu plus d’espace. On l’a jouée l’autre soir, et juste après on a joué USA, et notre batteur a commencé à changer toute la batterie de USA, on ne comprenait pas ce qu’il se passait, mais il nous a dit que Antidote était tellement rapide juste avant, qu’il n’arrivait plus à jouer USA à un rythme normal (rires).

LVP : En même temps, aucune de vos chansons n’est vraiment lente. 

Jon : Non tout est très rapide (rires), c’est plus fun comme ça. On aimerait bien se dire qu’on est le groupe le plus rapide, à part évidement tout ce qui est metal.

Bobby : En n’ayant qu’une seule pédale à la batterie.

Jon : Je pense qu’on peut porter cette couronne.

LVP : Cette chanson c’est un peu une critique de la société ? 

Bobby : Oui si on a envie de lui donner un sens, c’est à propos de nous en tant qu’espèce, et du fait qu’on est toujours à la recherche de quelque chose qui va nous aider à nous sentir mieux. On va vers les mauvaises choses, les drogues, les mauvaise personnes. Mais à la fin il n’y a que toi qui peux vraiment démêler ce qui se passe dans ta vie et trouver une solution, toutes ces choses n’aident pas réellement, mais on va quand même vers elles pour essayer de gérer ce qui se passe dans nos vies.

Jon : En même temps il n’y a que genre 5 phrases dans les paroles (rires).

Bobby : Ouais c’est juste “give me the f*cking antidote” !  Mais c’est ouvert à l’interprétation bien sûr (rires).

LVP : On présume que la sortie de ces deux singles annonce la sortie d’un deuxième album prochainement. À quoi peut-on s’attendre pour ce second disque ? 

Bobby : Sensiblement la même chose, mais aussi des choses différentes.

Jon : Le plus rapide et le plus lent de ce qu’on a fait jusqu’à présent.

Bobby : On a assez hâte que ça sorte, on ne peut jamais écrire le même album deux fois. Je pense qu’il y aura des choses plus inattendues, mais aussi des sons que les fans attendent, ce qui est chouette. C’est toujours un peu discordant quand un groupe sort un deuxième projet qui ne ressemble en rien au premier. Je pense que même nos sons qui sonnent un peu différemment conservent cette énergie qui nous est propre. Mais c’est assez étrange comme exercice ce deuxième album.

Jon : J’ai l’impression qu’un premier album définit vraiment qui tu es, mais maintenant qu’il y a une suite, les gens ont des attentes alors qu’au début tu as plus cette liberté de faire comme tu veux. Donc il faut essayer de garder cette liberté et d’écrire des choses qui nous plaisent à nous.

Bobby : Après j’ai l’impression que quand tu essayes d’écrire quelque chose qui va plaire aux gens, ça ne sonne jamais bien. Mais donc on a hâte que ça sorte, on l’espère d’ici peu. On ne pensait pas qu’on y arriverait un jour, c’est assez fou.

LVP : Est-ce qu’il y a un thème ou un sentiment qui est resté présent pendant la production de cet album ?

Bobby : Pas vraiment, toutes les chansons ont leur particularité, ce n’est certainement pas un album à concept en tout cas. Les thèmes dans les paroles sont assez similaires à ce qu’on fait généralement : quelques métaphores, un peu de ruptures, un peu d’amour, parce qu’il le faut, c’est ce à quoi les gens s’identifient le plus (rires). Mais on n’a pas de thème général, on essaye juste d’écrire de bonnes chansons et après de voir comment elles forment un ensemble, ce qui est plus facile à dire qu’à faire. Il faut parfois écrire beaucoup de mauvaises chansons pour qu’il y en ait une de bien qui sorte du lot. (rires)

LVP : Votre premier album est sorti en 2020, comment diriez-vous que vous et votre son avez évolué depuis ? 

Bobby : On n’a pas évolué. (rires)

Jon : Si. On essaye de garder ce cadre punk avec cette sensibilité plus pop ce qui a toujours été notre truc. Mais maintenant nos chansons sont un peu plus longues.

Bobby : Au début de la composition, pour la moitié des chansons que j’écrivais, je n’essayais pas de faire une chanson de Bad Nerves, parce que tout ce que je composais qui ressemblait au premier album était vraiment nul. Donc les chansons sont devenues un peu plus longues, un peu plus lentes. Et pour être honnête, si notre deuxième album ressemblait en tout point au premier cela serait juste chiant, il faut des choses qui viennent un peu casser le rythme.

LVP : Donc on va entendre comment Bad Nerves écrit des chansons lentes ? (rires

Bobby : Non ça reste rapide.

Jon : Notre version de la lenteur n’est peut-être pas ce à quoi tu t’attends (rires). Disons que certaines ne seront pas aussi rapides que le reste, il y en a une en particulier qui est un peu plus douce. C’est un peu comme quand on écoute un album des Ramones, de temps en temps il y en a une qui vient un peu casser le rythme, et c’est un peu le rôle que Sorry a dans l’album.

Bobby : Oui Sorry, sera sûrement notre chanson la plus lente si on peut la qualifier de la sorte, mais elle n’est pas vraiment lente. Et nos autres chansons seront plus rapides, mais peut-être pas aussi rapides que Antidote. J’ai essayé d’en écrire une autre aussi rapide, mais je n’ai juste pas réussi, cela sonnait juste comme une mauvaise version de Antidote. Mais je pense que les gens vont aimer ce qu’on a fait, et puis s’ils n’aiment pas, tant pis ! (rires)

Jon : Si les gens aiment notre musique, c’est super, mais sans vouloir paraître arrogant, le principal c’est que nous on continue d’aimer ce qu’on fait. Quand on a commencé, personne n’aimait notre musique, et ça a mis un certain temps avant que les gens ne s’attachent à ce qu’on fait. On a joué tellement de shows dans des salles vides, on a traversé le pays pour des concerts avec seulement dix personnes dans le public, et on a fait ça pendant des années. Mais jamais on ne s’est imaginés qu’on allait s’arrêter de le faire. Donc tant qu’on aime notre musique, on continuera.

LVP : Can’t Be Mine est un de vos titres que les gens préfèrent. Quelle est votre relation avec cette chanson ? 

Jon : Au début, on ne pensait pas du tout que les gens allaient l’apprécier tant que ça.

Bobby : En tout cas, on misait plus sur Wasted Days, on ne s’attendait pas à ce succès-là pour cette chanson en particulier.

Jon : C’est une des premières chansons autour de laquelle les gens ont gravité, donc elle a ce côté un peu spécial. Comme USA, c’est une des chansons qu’on continuera probablement à jouer jusqu’à la fin de nos vies.

Bobby : Oh je devrais l’écrire ça ! Je ne trouve jamais quoi dire entre les chansons (rires). Parfois c’est fun ! Mais parfois c’est horrible, comme hier soir, il y avait tellement de choses qui n’allaient pas, je jonglais entre deux micros, celui de la scène et un que seulement les ingés son entendent. Dans l’un j’étais là : “c’est horrible, je n’entends rien ! Qu’est ce qui se passe ? Il n’y a rien qui fonctionne, aidez-moi !”, et dans l’autre je criais “Comment ça va ?”. (rires) De quoi on parlait déjà ?

Jon : Can’t Be Mine.

Bobby : Ah oui ! J’aime vraiment bien cette chanson, je ne me lasse pas encore de la jouer. D’habitude tu te lasses assez rapidement quand tu joues les mêmes chansons tout les soirs, mais ici ça va. Pourtant en général on est assez critique de ce qu’on fait, et je pourrais critiquer cette chanson mais c’est bizarre, je ne m’en lasse pas.

Jon : On n’a pas l’impression que nos chansons sont si vieilles qu’elles ne le sont,.

Bobby : Oui Can’t Be Mine a huit ans !

Jon : C’est dingue !

Bobby : Huit ans, je pourrais avoir un enfant.

Jon : Je vais lui faire un anniversaire, lui offrir un vélo ! (rires)

Bobby : Avec des ornements sur le guidon ! On va dans la paternité.

Jon : Ouais ça sera le thème du troisième album !

Bobby : “Fatherhood” ! (rires)

Jon : Comme titre on aura : “Asleep on the sofa”.

Bobby : “Breakfast”, “School run”. (rires)

LVP : C’est quoi les projets qui vous inspirent sur la scène rock en ce moment ? 

Bobby : Je dirais que Nothing But Thieves est un groupe assez inspirant, pour ce qu’ils ont fait avec leur son et la manière dont ils ont évolué. L’autre jour j’ai vu Bring Me The Horizon en concert, quand on regarde ce qu’ils font en termes de production, sachant qu’ils ont un background death metal, c’est assez inspirant. Mais ce qui nous inspire le plus, encore une fois, ce sont les groupes plus anciens.

Jon : Les morts quoi (rires).

Bobby : Oui essentiellement. Mais il y a pas mal de groupes actuels qu’on trouve très bons, parce que le monde rock ne va pas très bien en ce moment, pour être honnêtes, il y a beaucoup de projets qui sortent mais peu qui se démarquent réellement. Mais quelques groupes comme Nothing But Thieves arrivent vraiment à faire des bonnes chansons, et c’est ce qui me manque le plus. Beaucoup de projets ont une super communication, un Instagram qui tue, mais le songwriting se perd un peu, cela ne reste pas autant en tête qu’avant. Je dirais que les Beatles font partie des groupes les plus inspirants.

Jon : Oui, ils n’ont aucune mauvaise chanson. Avant je détestais les Beatles, j’ai grandi en écoutant du punk. Mais en tournée, ils m’ont fait réécouter leur discographie et je me suis dit que c’était vraiment un bon groupe. Je n’arrive pas à penser à un groupe vivant qui nous inspire musicalement. Ces groupes-là nous inspirent plus du point de vue de l’accomplissement et de ce qu’ils arrivent à faire.

LVP : On a une dernière question avant que vous montiez sur scène.

Bobby : Pour le plus grand show de notre vie !

Jon : Fatherhood ! (rires)

LVP : C’est quoi votre définition d’une rock star ? 

Jon : Je trouve ça tellement cringe, ça me fait penser à Aerosmith.

Bobby : Ouais c’est romantiser le fait d’être un connard, de prendre des drogues et de coucher avec tout le monde. Il y a quoi de cool là-dedans ?

Jon : Ce qui me dérange c’est tout ce “god-complex”, ce truc super cliché qu’on essaye d’éviter à tout prix. On rigolait à propos de ça l’autre jour : si tu retires le son de notre concert, on est juste une bande de gars qui agitent des trucs en bois et qui sautent dans tout les sens.

Bobby : Et moi je n’ai même pas de truc en bois je suis juste planté là.

Jon : On ne fait rien qui mérite d’être adulé. J’ai l’impression qu’une rock star c’est quelqu’un qui a oublié pourquoi il ou elle était là.

Bobby : Et certains groupes ont encore ce truc de s’amener sur scène comme si ils étaient super importants. Mec, tu ne fais rien d’autre que de jouer de la guitare, tu as une idée de combien d’autres personnes jouent de la guitare sur cette planète ? (rires)

Jon : Donc on essaye de rester loin de tout ça. Après on dit ça maintenant mais on se donne rendez-vous dans un an, si ça se trouve on sera devenus comme ça ! (rires) Mais pour le moment on laisse ça à Guns N’ Roses. En réalité c’est juste un truc d’égo, et trop d’égo c’est la fin de tout. On essaye de se rassurer en se disant qu’on est des gentils, parce que c’est juste mieux comme ça. Imaginons que tu parles à un ou une fan, et que la personne a une mauvaise expérience, ça peut faire mal, et je ne veux pas être responsable de ça.

Bobby : Oui et juste en général, on a plutôt envie d’influencer les gens à être sympas. Tous ces groupes qu’on a vu en grandissant, où tout n’est qu’excès, et qu’en plus c’est romantisé, c’est nul. On veut juste bien jouer, et faire de bons concerts.

Jon : Oui parce que les concerts c’est cher pour le public, acheter un disque c’est cher, et si tu ne fais même pas l’effort de rester sobre sur scène c’est juste nul.

Bobby : Ou simplement faire l’effort de prendre des cours de chant ! (rires)

LVP : C’est sûr ! Merci pour votre temps et bonne chance pour le show ! 

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