Pour célébrer son retour, c’est avec Fantasy Girl que le duo hollandais amoureux des sixties à décider de nous revenir. Une nouvelle plongée dans leur univers singulièrement velouteux où se mêlent sonorités vaporeuses et riffs de guitares sensuels.
Difficile de ne pas s’imaginer roulant vers Santa Monica les cheveux au vent à bord d’une Lincoln Continental quand on s’immerge dans l’univers de Donna Blue. Entre des accords à la Ennio Morricone et des arrangements langoureusement oniriques, c’est en pleine romance hollywoodienne que nous emmène le duo hollandais.
Après la sortie remarquée de leur premier album, Dark Roses, il y a un peu plus d’un an maintenant, c’est toujours aussi amoureux et créatifs que Danique et Bart décident de nous dévoiler la suite de l’aventure. Au programme : encore un peu de français, beaucoup de sensualité et toujours autant de panache.
Premier single d’un nouvel album à paraître, Fantasy Girl nous parle d’amour. Encore et toujours. Mais par n’importe lequel : celui qu’on ne peut s’enlever de la tête. À la manière de ces rêves que l’on espère être réels, Fantasy Girl nous intrigue autant qu’il nous agrippe.
Attiré·es par la quête infructueuse de la perfection en amour, véritable fil rouge de leur premier album encensé par la critique, c’est sur ces arrangements orchestraux inchangés que débute ce nouveau chapitre. Une atmosphère unique que l’on a hâte de (re)découvrir en mars prochain sur le prochain long format du groupe. De quoi nous mettre indéniablement l’eau à la bouche.
“Si à nos prémices, la naïveté et la légèreté des années 50 et 60 transparaissaient, nous voilà désormais confrontés, par la force des choses, à une ère contemporaine incontournable. Le changement climatique, l’addiction aux écrans, les tribulations de l’amour moderne… autant de thèmes que nous explorons.” explique Donna Blue qui évoque sur ce premier titre Fantasy Girl “les séductions illusoires du monde en ligne, qui vous appelle comme une sirène des temps modernes“.
Toujours au premier rang d’un concert par amour mais surtout parce que je suis le plus petit. Je fais de la mélancolie mon principal outil.
