Le soir où Zimmerman a fait chavirer l’Ancienne Belgique
"
Auteur·ice : Hugo Payen
05/04/2024

Le soir où Zimmerman a fait chavirer l’Ancienne Belgique

| Photos : Hugo Payen pour La Vague Parallèle

En pleine tournée à travers le pays, Zimmerman s’est donné pour mission de déposer les quelques mots d’amour gravés sur son sublime Love Songs dans chacune des salles qu’il foulait. L’occasion de revenir sur cette soirée entre les murs de l’Ancienne Belgique qui, comme nous l’avions imaginé, a enivré d’amour toutes les personnes présentes ce soir-là. Mission accomplie donc, une fois de plus.

Lumière pourpre et ballon en forme de cœur suspendu à l’arrière. On est au bon endroit, c’est sûr. Alors que le club de l’Ancienne Belgique se remplit à hauteur que l’excitation monte, les premières têtes se déhanchent sur les musiques de fond déjà bien langoureuses. Le concert n’a pourtant même pas encore commencé qu’il nous promet déjà une communion plus que singulière.

Les lumières s’éteignent, c’est le signal. Un focus lumineux sur notre cœur flottant et les premières notes de Hold Me Closer résonnent à travers la salle, enveloppée sous ce dôme de romantisme plus d’une heure durant.

Comme Simon Casier nous l’avait mentionné quelques mois plus tôt, Love Songs prend une toute nouvelle direction musicale dans sa version live. Ce qui n’est pas non plus pour nous déplaire. Quelques couches d’arrangements en moins, des sonorités jazzy en plus. Sa version alternative de Perfect Guy en est le parfait exemple. Les frissons s’empressent. Il ne nous aura fallu que quelques minutes pour nous laisser emporter.

Les morceaux phares de l’album s’enchaînent, laissant parfois place à quelques-uns de ses classiques issus de son premier album, The Afterglow. Le moment de se replonger quelques années plus tôt grâce à ses retentissants I Don’t Want It That Bad, Someday Maybe et Hard To Pretend.

La douceur de sa déclaration d’amour reprend le pas. Et pas des moindres. Morceau introductif et impactant, les premiers mots de son Noémie envahissent la salle sur quelques accords de guitare. Une demande en mariage qui se veut en fin de compte le cœur de cet album aussi sensible qu’épatant.

La soirée placée sous le signe de l’amour se voit pourtant prendre fin. Le temps s’est encore une fois figé, comme pour chacun de nos passages dans la salle de la capitale d’ailleurs. Une pause colorée acclamée par nos cœurs sensibles et toutes les personnes venues ce soir-là, se plonger dans l’univers audacieux et romantique de Zimmerman.

De sa basse rouge iconique s’évadent alors les premières notes langoureusement ténébreuses de The Way To My Heart avant de suivre sur l’un des plus beaux hymnes à l’amour, How Much I Love You. Premier morceau ayant atteint nos oreilles avant la sortie de l’album, le public entonne le refrain en chœur.

Le meilleur pour la fin entend-on souvent. Pour le coup, c’est le cas. En guise de clap de fin, Love Songs laisse ainsi sa place à Wish You Where Here. Pendant près de trente minutes, Zimmerman nous emmène avec lui dans ses émotions les plus dures, les plus vives. C’est ça aussi l’amour finalement. De la couleur, de la joie mais de la peine parfois. La salle revêt son plus beau silence, Zimmerman ses plus beaux mots.

Sans surprise, Zimmerman a conquis les cœurs ce soir-là. Nul doute qu’il aura laissé un sacré souvenir dans les têtes de toutes ces personnes venues l’écouter, le découvrir, le temps d’une soirée. La suite de l’aventure s’annonce belle, très belle.


@ET-DC@eyJkeW5hbWljIjp0cnVlLCJjb250ZW50IjoiY3VzdG9tX21ldGFfY2hvaXNpcl9sYV9jb3VsZXVyX2RlX3NvdWxpZ25lbWVudCIsInNldHRpbmdzIjp7ImJlZm9yZSI6IiIsImFmdGVyIjoiIiwiZW5hYmxlX2h0bWwiOiJvZmYifX0=@