CORE Festival 2023 : surprise, on y était aussi !
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Auteur·ice : Rédaction
03/06/2023

CORE Festival 2023 : surprise, on y était aussi !

| Photo : Hugo Payen pour La Vague Parallèle

| Développement et scans : MoriFilm Lab

La saison des festivals est officiellement ouverte ! Première pierre pour commencer l’édifice de joyeusetés, sueurs et litres de bières : direction le CORE Festival. Vêtements colorés, crème solaire, paillettes et New Balance en tout genre sont de mise pour fouler le parc d’Osseghem. Pas très alternatif comme description nous dites-vous ? Effectivement, le CORE, c’est le rassemblement de deux géants des festivals belges : Tomorrowland et Werchter et il ne mise que peu, voire pas du tout sur des petit·es artistes belges. Mais que fait donc La Vague Parallèle à ce festival ? On vous explique. 

Le CORE a réussi à s’implanter sur ce beau parc jusqu’ici connu pour abriter Couleur Café, pour y héberger un festival aux allures de Pukkelpop et à la programmation tiers-alternative, tiers-mainstream, et tiers-clubby. Si l’intention d’amener des noms très demandés mais peu programmés au sein de notre terre bruxelloise à tout de louable, notre première question en arrivant sur le festival et voyant le public, c’est : a-t-il réussi à trouver son audience après seulement une édition ? La réponse est : pas tout à fait. Bien que programmer DOMi & JD Beck, Yussef Dayes, Little Simz, Olivia Deam, Ravyn Lenae, etc. tendrait à ramener un public en quête de pépites alternative, il semblerait que la majeure partie des personnes qui s’est pointée nous venait de Tomorrowland, en quête de n’importe quelle scène électro qui passe, peu importe le DJ, peu importe le style musical – tant qu’on ne se retrouve pas avec de l’ambient bien sûr, vous comprenez, c’est trop niche. Ainsi, la scène de l’AtlVerda se retrouvait peuplée du plus mainstream des peuples, pour 2 jours de fête sur une scène magnifique. Fort heureusement, ils ont laissé le drapeau à la maison.

Un autre public qu’on n’oublie pas, c’est le public de Werchter, nettement moins présent cette année qu’à la première édition. L’hypothèse la plus plausible serait qu’il a réalisé que les guitares n’étaient pas la préoccupation principale du CORE (il y a encore des guitares à Werchter au fait ?). Néanmoins, il était présent pour apprécier quelques noms tels que Unknown Mortal Orchestra, Alt-j et Goldband à la limite – pour un peu de pop flamande.

Puis, il y a nous. Bobos bruxellois·es passion vinyles de seconde main autant amoureux·ses des petits noms pépites programmés sur les scènes du CORE, que fervent·es de la Main Stage pour quelques gros acts qu’il était nécessaire de voir sur le territoire. À nos côtés, un quota grandissant de nos semblables, déçu·es de ce que les gros festivals apportent ces dernières années, prêt·es à se rabattre sur le nouveau né des deux parents désormais trop classico-classiques pour leur attentes. Force est de constater que le public alternatif du CORE, il est là, mais il n’a pas encore totalement trouvé son chemin vers le festival. On a passé deux jours dans notre bulle-alternative-mainstream-bobo-DrMartens, et on a beaucoup aimé ça. On vous raconte jour par jour ce qu’on à été voir :


DAY 1 – SATURDAY

par Caroline Bertolini

| Photo : Caroline Bertolini pour La Vague Parallèle

En retard en retard. Il ne reste plus que 15 minutes de Ravyn Lenae à l’ENDOMA. Appareil de 6kg à la main, sueur sur le front, bouteille d’eau dans une poche et Fuze Tea dans l’autre, peu de choses se passent dans notre tête si ce n’est le stress de rater une artiste chère à notre cœur. À raison, puisqu’à peine arrivée, c’est bien sur en admiration totale que nous nous trouvons, en apaisement total devant la voix hypnotisante de Ravyn et son r’n’b aérien. Cette fin de concert nous donnera donc l’ingrédient de confort qu’il nous fallait pour affronter cette journée, même si le moment fut très éphémère.

Mais ce qui nous donnera la force de passer la journée de joues écarlates et sueur non stop, c’est bien le concert tant attendu de Nu Genea, se produisant sur le coup de 15h30 su la scène principale. Bien (trop) accommodé·es à cette funk napolitaine, c’est avec beaucoup (vraiment beaucoup) d’impatience que nous attendions d’observer le sourire aux lèvres d’un public enivré par la solarité du groupe. La réalité ne sera telle qu’au premier rang, aux côtés d’une dizaine de napolitain·es venu·es se faire supporter du projet, muni·es de leur écharpe bleue Napoli, “Campione d’Italia” fièrement brandie.

| Photo : Caroline Bertolini pour La Vague Parallèle

Un devant de scène qui connait les paroles mot pour mot et qui n’a crainte des coups de soleil, contraste surprenant avec le reste de l’audience qui est passée par là et est venue découvrir la musique la plus dansante de toutes de manière presque stoïque, sans exagération aucune on vous assure. Timide Bruxelles, très timide. Ce n’est pas grave, Fabiana était là pour secouer sa cape de type “couverture chauffante” pour vous pousser à vous trémousser, car Nu Genea ne reculera devant rien. Tous les singles plus chauds les uns que les autres y passent : des Praja Magia et Marchia du Bar Mediterraneo aux Ddoje Facce, Disco Sole et Je Vulesse de Nova Napoli. 1h15 de groove italien pur et dur, on aurait pu s’arrêter là qu’on aurait été les plus heureux·ses de rentrer chez soi avec autant de points de vie gagnés.

 | Photo : Caroline Bertolini pour La Vague Parallèle

Le moment est au retour de la course,  car DOMi & JD BECK, à l’origine de notre venue initiale, vont commencer dans un instant. Adrénaline et sueur. Excitation et déshydratation de l’extrême. Ça y est, on est devant nos deux idoles. “Un groupe qui repousse les limites du jazz avec un sarcasme à l’épreuve des balles”, ce qu’on aurait pu dire avec 30 ans d’expérience en journalisme, et on n’aurait pas eu tort. Ce qui impressionne c’est tout le package qui va avec un concert et la présence des deux folichon·nes devant nous. Des chiottes en guise de siège pour Domi Louna, sans oublier le PQ et de surtout rester en chaussettes à volants, un “Tu veux voir ma bite” sorti en début de set par la Française : c’est tout ce qui nous attendait. Chaque détail y est important. Exemple, le faux screenshot d’appel d’un “Testicle Inspector” à l’allure de Minion.

 

| Photos : Caroline Bertolini pour La Vague Parallèle

Mais dans toute cette extravagance, des bribes de poésie nous arrivent par la sceno fleurie, petite plateforme créée pour les artistes qui jouent en face à face, qui n’occupe qu’un demi-tiers de la scène qui leur est proposée. Vivre un concert de DOMi & JD Beck, c’est tout simplement une expérience qui permet à leur musique d’avoir encore plus d’impact sur nos esprits. On avait pu le remarquer avec leur Tiny Desk fleuri qui nous avait assurément convaincu·es que le live serait exceptionnel. Nos cool kids prescripteur·euses de fun et de style, jeunes prodiges, sont venu·es présenter leur album NOT TIGHT (dont on vous parlait ici) sur un parquet belge conquis. Ça joue du moog et du piano en même temps, on n’est absolument pas “not tight” sur la batterie, et le public reste juste en haleine tout du long. On a même droit à un petit clin d’œil à Wayne Shorter avec une reprise du grand Endangered Species. Comblé·es, il nous reste à nous rappeler du set à chaque fois qu’on pose nos fesses sur les chiottes ou qu’on rencontre un testicle inspector (l’un est plus fréquent que l’autre, à vous de choisir lequel).

| Photo : Caroline Bertolini pour La Vague Parallèle

On accepte alors une pause bien méritée et on commence à se balader histoire de choper quelques photos d’ambiance et d’admirer les magnifiques scénographies que le festival a à proposer. On tombe notamment sur Suze Ijo sur la ORLO. Une scène très simple et pourtant très puissante qui a la qualité de proposer des DJs de nombreux styles. Chez Suze, on est plutôt sur de la house. On ne peut s’empêcher de rester quelques instants pour apprécier le vent frais en dessous des arbres et balancer de la tête pour quelques minutes. Quelques minutes d’apaisement pour un samedi début de soirée, meilleur moment pour de la house.

 

 | Photo : Caroline Bertolini pour La Vague Parallèle

Trêve de rêverie boisée et beats électroniques. Nous courons vers des vraies kicks de batterie avec notre préféré en lice : Yussef Dayes. Batterie au centre, ambiance dorée qui met en avant les cymbales et le saxophone. Parce que oui, nous avons droit à la totale, et en même temps, on le mérite. Venna, saxophoniste londonien de talent bien sûr – sinon il ne serait pas là -, a particulièrement attiré nos oreilles et notre objectif. Il avait également sorti son propre projet VENOLOGY en 2021. Il était donc fort plaisant de le retrouver. Quant à Yussef, la star des batteurs qui a eu le grand Billy Cobham comme professeur, il a donné une performance qui restera gravée dans nos mémoires. Ce n’est point une phrase de journaliste pompeuse, rassurez-vous. Il était difficile de prendre des photos tellement son jeu était impressionnant et captivant. Complètement transporté·es du début à la fin, et c’était le cas de toute la scène Endoma. Donc ici, love is the message : à retenir.

 | Photo : Caroline Bertolini pour La Vague Parallèle

Petite promenade qui nous amène à la scène NABO curated by notre événement préféré à Bruxelles, Fifty Session. On y retrouvait Angie qu’on avait déjà pu voir à Bruxelles et qui nous avait conquis·es par sa badassitude et sa classe intersidérale. Son set parle d’amour, jusque là rien de nouveau. Ce qu’il y a de particulier, c’est la force et la vulnérabilité avec laquelle elle parle d’amour. En 2023 on dit les choses. Avec Angie on dit les choses. On dit aux hommes qui nous ont fauté qu’il ne faut pas jouer, sur des beats malades comme une grippe contagieuse. Sur Méchant, on entend : “Tantôt tu me plais, tantôt tu me perds. Je t’aime mais tu fais mal au crâne sa mère”. Que quelqu’un·e couronne Angie une bonne fois pour toute. On passera également par Pink Pantheress pour écouter nos TikTok anthems préférés du moment. Une écoute plus lointaine qui nous permet de prendre le temps de se poser 20 minutes en bougeant des épaules.

| Photos : Caroline Bertolini pour La Vague Parallèle

Clou du spectacle, cerise sur la gâteau, toute expression qui peut signifier la consécration de notre soirée. NxWorries sur une MainStage avec Anderson .Paak et un chapeau de fourrure (fausse on l’espère) et costume noir augmenté d’une ceinture avec un X argenté peu discret – what else punaise. Gros regret tout de même de ne pas voir de full band quand on entend une basse à la prod et quand l’artiste lui-même est un batteur de talent. On dira du set qu’il était un peu étrange. Alors que NxWorries aurait pu enflammer le CORE Festival de ses propres singles, il a plutôt choisi de passer des morceaux styles dj set funk disco par Knxwledge. Beaucoup de chansons super mais surement peu connues du public du Core qui avait l’air d’avoir du mal à s’ambiancer (même vu les sons de qualités passés).

| Photos : Caroline Bertolini pour La Vague Parallèle

Il nous reste quelques lignes pour vous parler de notre fierté belge qui constituait les dernières bribes musicales de notre soirée, Charlotte Adigéry et Bolis Pupul. Costume aux allures alien haute couture pour Charlotte et trench robot argenté pour Bolis, un max de style comme toujours. C’est un concert qu’il est difficile de décrire tant il est qualitatif, mais a besoin de très peu pour exister. Un jeu de lumière très simple et plutôt froid avec comme seul vecteur d’ambiance l’incroyable présence des deux artistes et de la musique incroyable dans les oreilles, c’est une explosion d’admiration.


DAY 2 – SUNDAY

par Hugo Payen

| Photos : Hugo Payen pour La Vague Parallèle

En débutant notre deuxième journée sous le soleil et les décibels, on peut encore ressentir toute l’énergie de la veille. Comme hier, nos oreilles auront droit à tous les genres de musique au fil des heures. Encore une belle affiche : Kokoroko, Unknow Mortal Orchestra, Channel Tres ou encore Little Simz, Benny The Butcher, Olivia Dean et Alt-J. On peut dire que ça fait rêver et ça, l’organisation l’a bien compris.

Pour commencer, un peu de rap : Glints ouvre le bal. Le rappeur et chanteur anversois est venu nous présenter son nouvel album, The Dark, trois ans après la sortie de son acclamé Choirboy. Un ensemble de morceaux aussi variés qu’effrénés où se mêlent notamment une belle collaboration avec Blu Samu et un duo avec Daan digne d’un générique de film. En terminant son passage sur son entêtant Roma, le pari est réussi pour Glints. Le sol tremble sous les basses. On suppose pour le moment que ça fait partie de la fête.

Nous de notre côté, on est tout d’un coup remontés à bloc. Comme les plusieurs milliers de personnes présentes sur la plaine principale avec nous d’ailleurs. On enchaîne avec la triomphante Olivia Dean. Présente aux côtés de Jordan Rakei entre les murs de l’Ancienne Belgique l’an dernier, c’est le pas assuré que l’on se dirige vers l’autre scène quelques mètres plus loin. Entre ses classiques Cross My Mind, The Hardest Part ou Echo, et quelques nouveaux morceaux issus de son premier album à paraître fin juin prochain, Olivia Dean assure le show. Sans surprise.

| Photos : Hugo Payen pour La Vague Parallèle

Avant de nous rendre à la jolie fête qu’organise le collectif d’afrobeat londonien de Kokoroko sur la grande scène dans quelques heures, petit détour dans les allées du parc d’Osseghem, revêtu de couleurs et de lumières pour l’occasion. Car oui on avoue, à défaut de canette de Fuze Tea dans la poche, on meurt de soif. Ça danse du côté des deux scènes électro, pendant que ça rappe avec passion du côté de la grande scène. Un peu partout les gens boivent, chantent et sourient.

| Photos : Hugo Payen pour La Vague Parallèle

Fini la rigolade. Il est presque 17h et l’heure est venue pour nous de nous remuer sur les percussions et riffs chaleureux de Kokoroko. Le fameux Abusey Junction retentit dès le départ, la foule ne peut s’empêcher de planer. S’ensuit une bonne heure de communion et de solo de guitare. Vous vous souvenez, quand on vous a parlé de rêve ? On y est là.

| Photos : Hugo Payen pour La Vague Parallèle

Nos yeux et nos oreilles comblées, on décide de descendre de notre nuage et de retourner dans la pénombre de l’ENDOMA. Une certaine excitation commence à monter tant la venue de Benny The Butcher dans notre plat pays nous semble être le ticket d’or du festival. Venu tout droit des rues de Buffalo, l’acolyte de Westside Gunn au sein du collectif Griselda est prêt à découper les mots et à faire trembler la salle pleine d’aficionados. On avait vu juste, en quelques minutes, le premier rang se transforme en une marée lumineuse de bras oscillants et de têtes se balançant sur les productions du rappeur venu nous raconter ses histoires bien sombres.

| Photos : Hugo Payen pour La Vague Parallèle

Comme hier, le temps nous rattrape rapidement et l’heure est venue de réactiver le podomètre. Pour la première fois de la journée, direction l’intime scène NABO, où se dévoilent les nouveaux talents Five Oh. On a de la chance, Zonmai entre en piste. La petite centaine de personnes présentes se met en extase sur les rimes de la jeune Bruxelloise venue présenter son nouvel EP.

Malgré la frénésie générale et la foule se remuant frénétiquement sur ces mélodies pop, la performance de Goldband n’a pas réussi à nous séduire. Si la barrière de la langue n’a pas aidé, il faut avouer que le groupe néerlandais sait rassembler et faire bouger. Pour la première fois de la journée, le public remplit tant bien que mal la grande plaine. Manifestement, l’organisation a compris sur quel·les artistes miser cette année. Spoiler : non, ce ne sont pas les groupes alternatifs. Au final, Goldband a fait le show. Pari réussi.

Retour dans l’obscurité de l’ENDOMA pour le groupe qui nous a potentiellement aguiché le plus sur ce line up deluxe : Unknow Mortal Orchestra. Cinq ans après la sortie de leur dernier album, le groupe américain ayant donné naissance aux légendaires So Good At Being in Trouble et Hunnybee revient avec V, un cinquième album évocateur des plus beaux couchers de soleil de bord de mer. Dire qu’on avait hâte de nous déhancher sur ces sonorités langoureuses est un euphémisme. Malgré quelques problèmes techniques flagrants, Unknow Mortal Orchestra assure le show, assume son côté mystérieux sous quelques lumières bleutées et fait remuer les corps émerveillés.

| Photos : Hugo Payen pour La Vague Parallèle

Le temps file encore et toujours. Il est 20h quand Little Simz entre sur la scène principale. Une réaction à chaud ? Quelle claque. Une réaction à froid ? Mais quelle claque. La rappeuse londonienne nous propose une prestation irréprochable sous les dernières lueurs orangées du soleil.

| Photos : Hugo Payen pour La Vague Parallèle

Un pur moment de plaisir qui se poursuit avec la performance indétrônable de Channel Tres et de ses deux danseurs qui embrasent la foule sur ce mélange des genres ingénieux. Des productions oscillant entre house et techno bien east side sur un phrasé tout droit venu des rues ensoleillées de la Californie, on adore toujours autant.

| Photos : Hugo Payen pour La Vague Parallèle

Le soleil s’est couché et le vent se lève doucement sur le Parc d’Osseghem qui s’apprête à recevoir nuls autres que les riffs hypnotiques d’Alt-J. Manifestement, il n’y a pas que Goldband qui arrive à remplir la plaine du parc noire de monde une dernière fois ce soir. Plus besoin de vous présenter ces artistes aussi talentueux qu’innovants. Non seulement parce que leur succès international parle de lui-même, mais aussi un peu parce qu’on vous en reparlé à l’occasion de la sortie de The Dream, dernier album en date du groupe. Pourtant, celui-ci fait plaisir aux quelques milliers de personnes présentes ce soir et joue ses plus gros hits. Le public est aux anges, nous aussi. La fête est bientôt finie, maintenant on profite sur les acclamés Taro, Left Hand Free, Something Good ou encore Breezeblock et bien plus.

| Photos : Hugo Payen pour La Vague Parallèle

Cette année encore, le CORE a frappé fort. Si l’affluence du week-end fut en dessous des espérances générales, c’est conquise et les étoiles plein les yeux que la foule venue se déhancher ces dernières 48h rentre chez elle. Ceci dit, les communes avoisinantes n’auront pas le même avis, ayant dû se coltiner les basses illimitées du festival (jusqu’à Comte de Flandre quand même).

Pour cette deuxième édition (ne l’oublions pas), la superproduction qu’est le CORE festival semble avoir rempli sa mission, c’est clair. Si l’univers de Tomorrowland semble prendre toujours plus de place face à celui de Werchter, il faut reconnaitre que ça ne nous a pas empêché de nous dandiner aux rythmes de certains de nos groupes préférés tout le week-end. Amateur•ices de groupes alternatif•ves, vous êtes prévenu•es.  Alors une chose est sûre : on a déjà hâte de voir quelles surprises nous réservera l’organisation deluxe l’année prochaine.

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